Il est aussi frais que la bouteille de whisky de la veille, moi de même. Mais il fallait que je sorte un peu.
Dans la taxi, je vois la ville défiler. Elle me plait cette ville. Toujours ces graffitis, et cette vue quand on descend vers El Centro. Waouw. Elle me bluffe à chaque fois. Felix et le taximan m'explique que Bogota est tellement grande (et le trafic tellement dense) que pour la traverser du nord au sud, il faut plus d'une heure et demi en caisse. Penard.
Le taxi nous dépose. On marche, et la bim. Le centre de la ville. Ca bouge dans tous les sens. Il y a de la musique tous les cent mètres. C'est génial. Il y a pleins de vendeurs ambulants qui proposent tout et rien : Disques, jeux, films, fringues, encas .. et surtout des fruits. Avocats, mangues, ananas, noix de coco pour ceux que je connais. Et pleins d'autres.
Des courses de cochons d'Inde (j'y reviendrai sans doute), des spectacles de rues fascinants : danse, chant, hypnose. Des artistes qui dessinent sur le sol, sur des toiles, sur les murs.
Avec Felix, on commence a avoir faim. Il est 15h, j'ai seulement mangé mon reste de gros avocat.
Après avoir marché une bonne heure dans les ruelles. On trouve notre bonheur. On va se faire une soupe. Mais pas n'importe laquelle : un ajiaco. C'est pas de la soupe de tarlouse : plusieurs sortes de patates, des morceaux de poulet, un gros épis de mais. Ca ressemble plus à une purée un peu liquide. Le tout agrémenté d'un quart d'avocat et d'un peu de riz. Autant vous dire que j'ai pas pu finir. Mais Felix a demandé un doggy bag =) Au grand bonheur de Alejo ce soir ! C'était délicieux =)
On a continué à marcher, et trop fatigués pour continuer on est rentrés en bus.
Le bus, toute une aventure. Je n'ai pas encore bien compris comment est ce que ça fonctionne totalement. En fait, il y a en gros deux sortes de bus : les vieux et les nouveaux. Les nouveaux, c'est El Transmilenio, et il y a besoin d'une carte pour le prendre et il y a des arrêts de bus. Et les vieux, tu payes directement le chauffeur de bus, 500 pesos si j'ai bien compris. Et pour les arrêts, c'est où tu veux quand tu veux. Tu veux prendre le bus, il faut que tu le reconnaisses et l'appelle en lui faisant signe de s'arrêter. Si le chauffeur ne te vois pas, tu l'as dans le fion. Et pour qu'il te dépose même principe, sauf que tu as un petit bouton dans le bus. Mais il t'arrête où tu veux =)
18h, j'arrive à l'appart. La nuit est déjà tombée. Comme tous les jours à Bogota. Journée éreintante, je suis bien.
Samedi 9 mai 2015
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