lundi 11 mai 2015

Dia de la Mama y montana.

Hier c'était la fête des mères en Colombie. Alejo et Beto ont tous les deux enfilé leurs plus belles chemises, ils sont trop chou. On a été acheté des fleurs et un gâteau à l'Olympica. J'en ai profité pour faire le pleins de fruits et de légumes. Parce que bon, les pizzas, les burgers et les pitas. Fuck. Je suis pas venue pour prendre 10kg.

Bref, on accueille les parents d'Alejo à l'appart. Il m'explique qu'il n'aime pas beaucoup aller dans son village. Ils arrivent plus tard que prévu à cause du trafic. Mamita a fait des lasagnes. Au moins pour 10, on est 4. Pénard. Mais ce ne sont pas les mêmes lasagnes que chez nous. Celles que l'on maitrise à la perfection avec les copains. Nan là, il n'y a pas de sauce tomate mais de la sauce au fromage; et des raisins. C'est bon, mais fucking gras. Et j'ai une part pour trois au moins. Je la finis, non sans mal.

Ses parents sont adorables. Sa Maman est toute coquette et toute jolie. Son père en impose, il ne parle pas beaucoup et a un air sérieux. Les deux m'impressionnent, je ne parle pas beaucoup pendant le repas. Mais je les écoute. Ca me fait bosser mon espagnol. Je comprends les conversations, même si je n'ai pas tous les mots.

Après le repas, petite sieste bien méritée. Mamita fait la vaisselle, et Papa se met devant la télé. La base. Ils ne partent pas très tard, car Alejo leur a dit qu'il voulait m'emmener dans la montagne, ils ne veulent pas déranger. Je crois comprendre que le week end prochain, ils veulent qu'on vienne les voir en el pueblito. Je dis oui. Mamita me dit au revoir, et fait un signe de croix devant moi. Sympa la bénédiction offerte.

Du coup, BIM. On file dans le garage. Alejo me file un blouson de motard, des gants et un casque. V'la la meuf. Il nous fait d'abord passer par la Zona Rosa. C'est un quartier avec pleins de bars, de restos, et de magasins. Ca fait très européens. Stradivarius, Zara, Bershka. Je suis de retour en France ? Naaaaan.









Et on file, direction la montagne. C'est ouf. Les paysages défilent et me fascinent. On commence à prendre de la hauteur et à dominer la ville. Avec le soleil qui brille c'est juste parfait. La route est sinueuse, il y a du traffic, on se faufile entre les voitures. Un coup à gauche, un coup a droite. mais je n'ai pas peur. Sur le bords de la route, du monde. Des restaurants, ça sent le barbecue. Puis, des favelas. Puis un péage. Alejo s'arrête à une station. Merde, on ira pas plus loin. Et j'ai zappé mon argent. Il s'achète a boire. Oh, du fromage sous vide. On dirait du babybel.

Et puis on va pour reprendre la route. Il me parle d'une maison dans laquelle il habitait il y a 6 mois. Est ce que je veux aller la voir ? Claro. Le péage n'est finalement pas payant pour les motos.
On continue de monter plus haut, jusqu'ici la route était en goudron. Puis on prend un chemin de pierre et puis de la terre. On arrive à cette maison. Elle est ocre, au milieu de nulle part. Enfin si. Au milieu de la montagne. Es muy tranquilo. Il me dit qu'il est venu là, après une rupture. On se sent effectivement bien ici. Il y a des vaches et le chant des oiseaux. Tout ça a 12min de Bogota. Que demande le peuple. Et on reprend la route, je pense que l'on va rentrer. Mais non. Il ne prend pas le chemin de d'aller. On continue de monter. J'aperçois un lac sur ma gauche. On prend une minuscule route, on manque deux fois de se prendre une caisse. Et là on s'arrête. Vue imprenable sur le lac. Alejo me dit que c'est son endroit préféré. On y reste un moment.


Il s'allonge, je m'assois et j'admire.



Puis on reprend la route, le soleil est en train de se coucher sur la ville. 



Dimanche 10 mai 2015

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