mardi 19 mai 2015

Lluvia. Lluvia. Lluvia.

Ce dimanche, veille de jour férié, Alejo décide de m'emmener faire un petit tour de moto. On se lève tous les deux péniblement. Les restes de vendredi probablement. On se prépare. Il me file : blouson de moto, casque, gants. Et le must : les chaussures. Il doit sentir que ça va être une journée pluie. L'instint colombien of course. Je ressemble a Big foot, penard.

On est prêts à partir, je demande a Alejo si on a tout. Si. Ok je ferme la porte. Ah non. De quoi? On n'a pas les clés? Et merde. Et Beto est parti en montagne faire de l'escalade pour le week end. Et demain c'est férie. Et on n'a pas les papiers de la moto ? Comment ça si on se fait arrêter la moto est immobilisée ? Ok ça va bien se passer. Et bon dimanche au fait !

Tant pis, on y va. On va essayer de choper Béto et les clés si on peut. On roule. On va sur l'autopista. La fameuse que je devrais prendre pour aller a la Cathédrale de Sel. Hahaha. Il y a beaucoup de trafic, les gens partent en week end prolongé. Alejo se faufile entre les bagnoles. Non j'ai pas peur. Oh un bus qui nous coupe devant. Bon si j'ai peur. Alejo n'a pas déjeuné, on s'arrête sur la route pour el desayuno. Sandwich avec de la charcut', chocolat au lait des champions et jus de mandarine frais. J'ai pas faim mais j'hésite pas.

Il commence a flotter. On enfile les pantalon de pluie. Là, c'est clair, je suis au top de moi même.
On roule. La route défile. C'est une route en goudron impeccable, la autopista quoi. On a la route pour nous. Alejo s'enflamme. 180km/h .. euh t'es sur ? De toute façon, dès qu'il passe la barre des 100 je flippe. Comme dirait mon père : " On me mettait une noix entre les fesses, je faisais de l'huile." Cadeau. Ca marche avec raisin, tournesol et autres graines.

On arrive a Zipaquira. Tiens donc. Elle existe bien cette ville. Haha. C'est là où les parents d'Alejo vivent. On s'arrête boire un jus de Lulo. Hummmm. Et tiens un ami d'enfance dans le parc. Alejo taille le bout de gras. Je comprends pas tout. Je fais ma potiche habituelle. Tranquillement. Il y'a deux bouviers bernois, mâle et femelle. Ils doivent essayer de les faire accoupler. Le mâle s'y donne en tout cas. Bon. Laisse la tranquille un peu la.

On repart. Direction Suesca. Où Beto est censé être. Finit la route goudronnée, petit sentier. Alejo s'éclate. Son délire, faire des sauts sur les bosses. "Te gustas los saltos ?" Qu'il dit. Ouaaaaaais. J'ai même pas peur. Suesca, c'est canon. Il y a des randonneurs et des gens qui vont faire de l'escalade partout. On appelle Beto, pas de réponse. Pas étonnant. On s'arrête dans un petit marché trop choupi. T'as faim ? Euh non, on a mangé il y a deux heures. Ah tu prends un truc ? Bah j'vais gouter j'suis pas une bête. De la fritanga les gars. Patates huilées à souhait, saucisses d'une tuerie monumentale, et boudin. Mais attention avec du riz en plus dedans. Un délice. Et pas trop gras en plus c'es cool. #Joke. #Méga Lol. Si, quand je rentre en France, vous pensez que la fille que vous voyez c'est une meuf qui m'a mangé. Don't worry. Ce sera moi en réalité.




Bref. On décide de bouger quand même. Béto il est pénard dans sa montagne, on n'est pas près de le voir. On devait aller à la villa de Levya, mais il est déjà tard et c'est un peu loin. On va aller a Guatapita. Ok, vamos.
Gutapita c'est trop canon. Une petite place, un grand lac. C'est mignon a souhait. On se ballade un peu. Mais tu le vois qu'on est crevé. Ca doit être la digestion, avec ce qu'on s'est mis dans la panse. On dort une bonne heure. Quand on se réveille, le soleil qui nous cramait la tronche est parti. On va près du lac. Il y a du monde. Je devais voir la lagune. Je l'aurait pas vu. Pas grave.





Et là on se tate. On va dormir chez ses parents ou on rentre. Sachant qu'on va être à la porte. Tant pis on rentre, on verra bien. On arrive à Bogota quand la nuit tombe. La route est belle, mais avec toute la flotte qu'on s'est pris sur la tronche je commence a avoir froid. On va manger un bout. Des burritos ? Oh bah oui, un peu plus de gras ça va pas nous tuer. Quoi que. Et là pendant le repas, Beto nous appelle. Il sera là dans 2-3h. Haaaa trop génial. Mais qu'est ce qu'on va foutre pendant 3heures ? On est crevés. Un ciné? Ouais il y a Madmax en plus. 21h30 ? Ouais quand Beto sera déjà la quoi. On appelle les potes, personne répond. Cool. Tant pis, on rentre. On appelle un sérrurier, on verra bien.
On arrive, on appelle. Un serrurier, deux, trois. Ok. Ils sont visiblement partis en week end. Bon. On va crever là alors. C'est bien aussi. Maiiiis naaaaan. Miracle. Et il s'appelle Sulma. Une petite colombienne trop, mais alors trop mimi. Elle nous accueille chez elle. On discute tous les trois, on se pose sur son canap. On est pénard. Béto nous appelle. Il est déjà rentré. Alléluia.
Fuck le ciné. On va se coucher.

Dimanche 17 mai 2015

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