L'après midi se passe tranquillement. J'organise un peu mi ruta. Le soir arrive vite.
Et ce soir c'est vendredi. Le vendredi c'est ? Fiesta. Bah oui. Suivez un peu. On devait aller à la même soirée que Beto (où il va faire les photos // toujours dans les bons coups celui la), et puis en fait non. On va à une autre. Au Theatron. Parait-il la plus grande boite d'Amérique du Sud. C'est un français qui me l'a dit. Info à vérifier. Non pas que le Français soit menteur un.
Début se soirée à l'appart. Je rencontre de nouvelles personnes. Tout le monde est adorable, comme d'habitude. Je rencontre pour la première fois, deux personnes de Medellin. Un couple. On m'a pas menti. Ils sont sublimes. Surtout elle. Elle me dit qu'elle a 24ans, elle en fait 17. Tout va bien.
Je ne parle pas beaucoup, mais je sens que mon oreille est au top. Je comprends (a peu près) tout ce qui se raconte. Hahaha. Je suis bilingue!!!! Hum. Ok j'me calme. Rooo.
Comme d'habitude, tu crois qu'on va être quatre, et il y a toujours mille personnes qui viennent sonner à cette porte. On se marre bien.
On finit par décaler à la discothèque. Ndrl : mot non utilisé depuis 1982. En taxi. On est quatre derrière, à l'aise Blaise. On arrive là bas. Il y a du monde. Je ne connais pas ce coin. Des nouveaux graffitis sur les murs. Je suis toujours fan. Les autres finissent par nous rejoindre. On tente l'entrée. Et merde, j'ai oublié mes papiers. Pas grave. Pauvre petite française. Ca passe. On se fait fouiller deux fois à l'entrée. Pire qu'à l'aéroport. J'oubliais, l'entrée est gratis. Les joies du travail de vidéaste.
On entre et là. BOUM. Des lumières, du son à fond. Pfiouu. C'est fou. La salle est immense sur plusieurs étages. Du monde partout. C'est interdit de fumer, il y a même des vigiles dans la boite pour ça. Mais tout le monde fume quand même. On est en transe tous. On danse comme des fous. C'est de l'electro. On se donne pendant des heures. Comme d'habitude les filles sont sublimes.
Ca roule des pelles dans les coins. Et ça fait pas semblant. Bon. Hum. Il y a des hôtels pour ça, la.
Les gens viennent ma parler. Ah, tu es française? Tout le monde s'essaye à la langue de Molière. J'adore les entendre parler. Les autres bougent de la piste. Ils veulent s'en aller ? Ha non, il y a d'autres étages. Trois pour être précise. Un ouvert sur l'extérieur, mais c'est privé. Et tout en haut, une terrasse sur le toit. Waouw. On ricane là haut. On chante du Jordi. En espagnol. L'hallu. On finit par redescendre, il fait froid.
On continue de danser. 30 minutes plus tard. Les lumières s'allument. Le DJ joue son dernier set. 5h pile. Ponctuel les gars.
Levée 14h30. Alejo dort encore. Je file m'acheter à manger : un bunelo (petit beignet rond qui pourrait stopper la faim dans le monde) et un autre espèce de pain au fromage. Plus des manguito et une pomme. On n'est pas des bêtes. Il fait soleil, je file les manger dans le parc à côté de l'appart.
Je voulais aller à une expo, mais avec tout ça il est 16h30. Oui le temps passe vite, bon. Tant pis, je vais marcher un peu. Retour à la maison vers 18h. Alejo émerge juste. Dure journée.
On mange des restes de ce matin. Il me fait gouter le calentado : petit dej typique. J'me régale. Je finirai la journée sur internet à regarder comment aller au Parc del Cocuy. Et à me prendre la tête en me disant que, finalement, j'aurai du acheter du matos de camping.
Amicalement.
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Riz, frijoles, huevo . Oui comme ça c'est pas bandant. Mais en vrai, c'est un tuerie. |
Vendredi 15 mai 2015
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