samedi 16 mai 2015

Samedi, journée officiel del guayabo.

Hier, j'avais encore prévu des trucs de fou. Je me suis levée aux aurores. Ouais bon à 8h. Pour pouvoir, encore et toujours, aller à cette fucking Cathédrale de sel. J'ai bien étudié le doss'. Ca va être easy. "Hahaha, qu'elle est drôle": Mon sens de l'orientation et ma capacité à lire une carte se fendent la poire visiblement. Et ils ont raison. J'ai beau tourné, viré, suivre ce que je pense être le bon chemin. Je ne trouve pas l'arrêt de bus que je cherche. Il pleut, je suis fatiguée. J'ai pas envie de persister. Je me pose une bonne heure sous un arrêt de bus en face d'un KFC. J'ai le wifi. Merci les chicken wings. J'écris aux colombiens que je connais. Il m'explique un peu, je capte pas tout. De toute façon pour aujourd'hui c'est dead. Il est trop tard maintenant. Trop forte Rachou. Je repars sous la pluie. Je rentre. Beto est à la maison. On se commande de la bouffe asiatique qu'on se fait livrer. On se bouffe ça en matant Hannibal. En anglais sous titré espagnol. V'la le melting pot. Je suis contente, on se marre bien. Il m'explique comment aller a Zipaquira. Alleluia je crois avoir compris. J'irai des que possible.

L'après midi se passe tranquillement. J'organise un peu mi ruta. Le soir arrive vite.

Et ce soir c'est vendredi. Le vendredi c'est ? Fiesta. Bah oui. Suivez un peu. On devait aller à la même soirée que Beto (où il va faire les photos // toujours dans les bons coups celui la), et puis en fait non. On va à une autre. Au Theatron. Parait-il la plus grande boite d'Amérique du Sud. C'est un français qui me l'a dit. Info à vérifier. Non pas que le Français soit menteur un.

Début se soirée à l'appart. Je rencontre de nouvelles personnes. Tout le monde est adorable, comme d'habitude. Je rencontre pour la première fois, deux personnes de Medellin. Un couple. On m'a pas menti. Ils sont sublimes. Surtout elle. Elle me dit qu'elle a 24ans, elle en fait 17. Tout va bien.
Je ne parle pas beaucoup, mais je sens que mon oreille est au top. Je comprends (a peu près) tout ce qui se raconte. Hahaha. Je suis bilingue!!!! Hum. Ok j'me calme. Rooo.

Comme d'habitude, tu crois qu'on va être quatre, et il y a toujours mille personnes qui viennent sonner à cette porte. On se marre bien.

On finit par décaler à la discothèque. Ndrl : mot non utilisé depuis 1982. En taxi. On est quatre derrière, à l'aise Blaise. On arrive là bas. Il y a du monde. Je ne connais pas ce coin. Des nouveaux graffitis sur les murs. Je suis toujours fan. Les autres finissent par nous rejoindre. On tente l'entrée. Et merde, j'ai oublié mes papiers. Pas grave. Pauvre petite française. Ca passe. On se fait fouiller deux fois à l'entrée. Pire qu'à l'aéroport. J'oubliais, l'entrée est gratis. Les joies du travail de vidéaste.

On entre et là. BOUM. Des lumières, du son à fond. Pfiouu. C'est fou. La salle est immense sur plusieurs étages. Du monde partout. C'est interdit de fumer, il y a même des vigiles dans la boite pour ça. Mais tout le monde fume quand même. On est en transe tous. On danse comme des fous. C'est de l'electro. On se donne pendant des heures. Comme d'habitude les filles sont sublimes.
Ca roule des pelles dans les coins. Et ça fait pas semblant. Bon. Hum. Il y a des hôtels pour ça, la.

Les gens viennent ma parler. Ah, tu es française? Tout le monde s'essaye à la langue de Molière. J'adore les entendre parler. Les autres bougent de la piste. Ils veulent s'en aller ? Ha non, il y a d'autres étages. Trois pour être précise. Un ouvert sur l'extérieur, mais c'est privé. Et tout en haut, une terrasse sur le toit. Waouw. On ricane là haut. On chante du Jordi. En espagnol. L'hallu. On finit par redescendre, il fait froid.

On continue de danser. 30 minutes plus tard. Les lumières s'allument. Le DJ joue son dernier set. 5h pile. Ponctuel les gars.


On rentre en taxi. On finira la soirée à l'appart. Je me coucherai à la même heure que je me suis levée ce matin : 8h. L'heure des héros. Et du coup, oui le soleil se lève tôt, vers 5h30.


Levée 14h30. Alejo dort encore. Je file m'acheter à manger : un bunelo (petit beignet rond qui pourrait stopper la faim dans le monde) et un autre espèce de pain au fromage. Plus des manguito et une pomme. On n'est pas des bêtes. Il fait soleil, je file les manger dans le parc à côté de l'appart.
Je voulais aller à une expo, mais avec tout ça il est 16h30. Oui le temps passe vite, bon. Tant pis, je vais marcher un peu. Retour à la maison vers 18h. Alejo émerge juste. Dure journée.
On mange des restes de ce matin. Il me fait gouter le calentado : petit dej typique. J'me régale. Je finirai la journée sur internet à regarder comment aller au Parc del Cocuy. Et à me prendre la tête en me disant que, finalement, j'aurai du acheter du matos de camping.
 Amicalement.
Riz, frijoles, huevo . Oui comme ça c'est pas bandant. Mais en vrai, c'est un tuerie. 

Vendredi 15 mai 2015







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