Bref. Aujourd'hui, je quitte le nid douillet d'Alejo et Beto, pour m'envoler vers de nouvelles aventures. Quand je dis aujourd'hui, comprenez jeudi. Oui, je ne peux pas écrire tous les jours.
Vers 14h, après avoir fait et refait mon sac. Je quitte la maison.
Je laisse un petit mot à Alejo, je pensais le revoir ce midi, mais il n'est finalement pas rentré. Pas grave. La veille, on s'est fait une petite soirée avec Pocho et Neko. Petit resto, offert par Alejo. Muchas gracias, l'ami. On s'est bien marrés. Ca me fait bizarre de me dire que je m'en vais, mais c'est ça le voyage. Au revoir, aux copains. Petit instantané avec Beto et Alejo. Pof. Sur le frigo. Je leur offre à chacun, un t-shirt. Pas sur que ça leur ai plu. On va dire que c'est le geste qui compte.
Je descend du bus. Ya du monde. Je vois des gens passer par des portiques de sécurité avec des cartes. Mais j'ai pas la carte. Je demande à une dame. Elle me prête la sienne. Je la charge. Je passe. Elle m'explique comment aller sur la rame pour aller a Zipaquira. Elle me certifie que je ne peux pas me perdre. Haha. C'est mal me connaitre. Je me trompe évidemment de chemin. Avec mon sac de 8tonnes sur le dos, je vous assure que se tromper, c'est pas banal. Haha. Je fais demi tour. Et trouve les escaliers dont la dame m'avait parlé. Bueno. J'arrive sur le quai, un mec me demande si je vais a Zipaquira. Nickel. Il prend mon sac, le met en soute. J'sais pas si c'est une bonne idée, mais c'est trop tard. Oui, parce qu'ici les petits bus, ils ont un mec payé (j'imagine) pour hurler a chaque arret le nom de la ville d'arrivée. Un espèce de rabatteur. Donc tout le trajet tu entends "Zipa, Zipa". Selon la ville, of course.
Le bus roule. Je veux vérifier que j'ai bien le numéro d'Alejandro, mon couchsurfer. Je me rappelle l'avoir enregistrer mais je veux vérifier. Alejo, Antoine .. hum. Nickel, je l'ai pas. Quel boulet. Une demoiselle s'assoit a coté de moi dans le bus. Je lui demande si elle a internet sur son téléphone. Plus de batterie? Pas grave. On discute toutes les deux. Elle habite a zipaquira aussi. Elle a 40 ans, en parait 10 de moins. Basique me direz vous. Trois enfants. On rigole bien. Elle prend mon nom. Peut être qu'on se recroisera. J'arrive a Zipaquira. Je m'arrête au terminal de bus. Mission : trouver une boutique pour avoir internet. J'en ai vu une sur le chemin. J'y file. Enfin, j'y vais doucement. Oui j'ai toujours mon sac qui me ralentit. Impec : 300 COP, je peux communiquer. Alejo me donne l'adresse, je demande de quel côté c'est. Vamos. 15 minutes à pied qui me paraissent une éternité. Je sonne à la porte. Yahou, c'est la. Accolade habituelle.
Il me fait visiter la maison. Tiens encore un colloc. Joao, un portugais. Backpaker mais qui s'est installé a Zipaquira pour l'instant. Ils sont tous les deux profs d'anglais dans un collège; et en plus dans leur entreprise qui débutent. Cool. La maison est immense, mais totalement vide de meubles. Haha. J'ai ma chambre et ma salle de bain perso. Grand luxe. Oui, je dors sur un matelas gonflable. Et alors. Il est super confort.
J'arrive tard a Zipa, il me propose d'aller boire quelques bières. Banco. On va sur la grande place de la ville. Soirée sympa, on discute, on se marre bien. On mange un petit choripan. Sandwich avec du chorizo et une sauce : chimichurri. Autres bières. J'aime la ville la nuit. J'attends de la voir de jour.
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