Faune, flore et autostop.
Une nuit sans me réveiller jusqu’au petit matin. Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Ca fait un bien fou. Je me sers un petit dej simple, des céréales. Et je m’installe sur la terrasse? Il y a une petite bise. Il fait beau. Vue magnifique sur la montagne. Quoi de mieux . Santi m’apporte un café bien chaud. Merci. Et je déguste un yaourt à la peche délicieux. La vie est belle moi je vous le dis.
Je prends une douche froide. Ca ravigote. Et je range un peu le bordel que j’ai mis. Si Cesar rentre aujourd’hui je voudrai pas qu’il boude parce que j’ai mis sa chambre en bordel. Haha.
Je vais quand même aller a Medellin aujourd’hui. Depuis que j’ai testé l’autostop, je me sens en confiance. Vera aussi doit aller à Medellin pour aller voir une moto qu’elle veut acheter. Du coup on part ensemble. Elle veut faire du stop avec moi. Elle croit que je suis une habituée. Ah non, pas du tout. Haha. A deux ca prend un peu plus de temps du coup. Finalement un camion qui transporte du bois s’arrête. Je crois qu’on a pris le transport le plus lent. Haha. Medellin attend nous on arrive, mais on prend notre temps quoi. Il s’appelle Luis, il vient de Medellin. Il va avoir 44 ans samedi. Joyeux anniversaire mec. Il est sympa Luis. Il a un sourire qui fait plaisir et a de la bonté dans les yeux. On discutera longtemps. Avec Vera aussi. J’en apprends plus sur elle. Elle a deux frères et soeurs. Ne s’entend pas avec sa mère. Ne parle plus a son père. Et vient de se séparer de son mec. Ca faisait 8 ans qu’ils étaient ensemble. Pas la même vision de l’avenir. En suisse elle fait du snowboard, du velo de montagne, de la course à pied. Et a une moto déjà la bas, et un van Wolswagen. Penard le pognon. Bref, elle est sympa. Et plutôt cool.

On arrive finalement a Médellin au bout d’une heure et demi. Ca va. On se prend le métro jusqu’au jardin Botanique. Elle retrouvera César, qui est un peu son mec du moment finalement, pour la moto dans une petite heure et demi. On se ballade dans le parc. C’est cool. Il y a pleins de fleurs, des arbres superbes, gigantesques. Une foret tropicale, un espace dédié a la végétation du désert. Un petit lac avec des tortues, des petits caïmans, des oiseaux. Et des iguanes. Des grands, des petits. Vous saviez que les iguanes savaient nager et qu’ils faisaient d’énormes cacas ? Non ? Bah maintenant oui. Haha. On en a surpris un en train de poser sa peche dans les fourrés.
Et un autre énorme effraiera tout un groupe d’enfants.ils son comme des fous, à la fois excités de voir cet animal de si près, mais hurlant de peur quand il bougera. Haha. Franche rigolade.
Et la surprise du chef, la casa de los mariposas. La maison des papillons. Pleins de papillons de toutes les couleurs qui volent dans les sens. Difficile de faire des photos. Comme ils sont toujours en mouvement. C’est magnifique. Vous saviez que les papillons ont besoin de soleil pour voler ? Ouais aujourd’hui, c’est C’est pas Sorcier les gars. Bon sans Fred et Jamy. Mais c’est cool quand même.
Il est plus d’une heure et demi, des odeurs de bouffe partout. On a faim. On se trouve un petit food truck en face, hamburgers à 2500COP. Autant dire cadeau. Nickel. On se pose sur un banc. Hummm c’est bon. Les gros sacs sont de sortis.
Et puis Vera, s’en va rejoindre Mamour. Haha. Moi je retourne un peu voir les papillons. Il y en a un qui veut être mon ami. Il se pose sur ma cheville et veut plus se barrer. J’en vois des nouveaux. Une gamine chouine parce qu’elle veut en ramener un chez elle. Ah les enfants sont merveilleux. Tiens Jacques Martin. T’es pas mort toi ?
Et puis, je décide de tenter de me rendre a Pueblo Paisa. Luis nous a dit que c’était bien sympa. Je galère un peu à trouver. Mais au bout de cinq personnes qui ne connaissent pas, deux demoiselles m’expliquent un peu. J’arrive au pied d’une énorme montée. Ah ouais. Aujourd’hui je bossais le fessier de toute façon. Il y a quelques oiseaux sur le chemin. Des bleus, des jaunes, des rouges. Oh. J’arrive en haut, et je tombe sur le village. C’est mignon. Et il y a une vue superbe sur la ville. A 360 degrés. Je resterai ici un long moment. Et puis le temps passant relativement vite et ne sachant pas vraiment comment rentrer. Je me magne un peu l’oignon.










Je reprend le métro. Et tente de retrouver la grande route qui m’emmènera au paradis. On ira tous au paradis qu’il disait. Ca aurait été bien de nous dire comment, Michel. Bref. Je fais quelques détours parce que la route est en travaux, et il y a une espèce de déviation. Je trouve une route qui me semble être la bonne mais il y a beaucoup de monde. La nuit commence a tomber. Je la sens pas cette histoire. Je jauge un peu, je vois un camion qui va moins vite que les autre. Je lui fais signe. Il s’arrête. Il passe par Santa Marta. Ouf. Le mec a l’air bourré. Ou alors il est très fatigué. J’ai pas su effectuer de diagnostic correct. Le mec est de Cali et y retourne avec sa cargaison de céramique. Je ne comprends absolument rien de ce qu’il me dit. Il a beau me répéter quinze fois la même phrase c’est du chinois pour moi. Donc on n’a pas beaucoup discuter. Haha. Il me regarde de temps en temps durant la route. Je trouve pas qu’il ait un regard spécialement sain.Pis il regarde son téléphone aussi des fois. J’ai l’impression qu’il se plante de route à un moment. Pas de panique. Si tu penses positif, il peut rien t’arriver de mal. Il conduit encore plus doucement que celui de ce matin. Appuie sur le champignon Pedro. Le trajet me parait super long. Ca secoue, on galère un peu dans les virages. A un moment je crois qu’il va me faire le coup de la panne, mais on redémarre. J’arriverai finalement deux heures plus tard, de nuit, fatiguée.
Mais ce soir, c’est Tata aux fourneaux. Devinez quoi ? Pâtes aux légumes. Haha. Pour changer. Deux heures plus tard et un morceau de pouce en moins, c’est prêt. On s’enfile ca en deux-deux on a tous faim. Et on est tous un peu crevés. On fait pas long feu. Demain c’est saturday night baby.
Vendredi 19 juin 2015
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