Ce matin je veux aller aux célèbres thermes et à la cascade. J’ai lu que c’était gratuit. Petit dej’ fugace. Mais c’est sans compter sur la Maman de José qui me prépare en plus un oeuf, un arepa et un chocolat chaud. Pas terrible non plus. A l’eau toujours.
Avant d’aller travailler, José veut me montrer quelques trucs de sa ville. Le marché couvert. Sympa. Il y a un peu de tout et j’aime bien l’ambiance. Il se prend un café, moi j’me plus rien avaler pour l’instant. Il me montre aussi une peinture murale qu’il a fait pour la maison de la culture. Très jolie. Il demande au passage combien coute l’entrée pour les thermes. 34 000COP. Ah oui, bah ce sera sans moi du coup.
On part pour l’atelier. Il appelle son étudiante de 10h pour voir si elle va venir. Si elle vient pas on file à la rivière pour se baigner un peu. Oui je vous ai pas dit, il fait hyper chaud aujourd’hui ici. Enfin, nous il n’y a pas de personnes âgées qui jonchent les rues, mais 34 degrés. Ca ferait du bien de se baigner quoi. La meuf va pas venir. Cool. En avant.
On chope un bus, qui se fait attendre un petit temps. Et on file aux thermes. Mais nous, on va aller plus bas. On descend le chemin. Ici l’entrée, c’est que 6000. Voila ce que j’aime entendre. On entre dans le parc. On grimpe un peu. Une balançoire au dessus du vide. On aperçois les cascades au loin. C’est joli. La vue sur la montagne et le domaine est chouette. On monte encore un peu plus. Autre balançoire. Et on monte encore sévèrement. En mode grosse chaleur et essoufflement pour la dernière balançoire. Pfiouuu. Un homme qui coupe l’herbe nous embaume d’odeur de fioule et de petites herbes dans la face. Ca gâche un peu mais c’est cool.
On continue de monter. Toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus fort. Merci Olivier Mine. La bise au père Fouras. La vue est chouette. On voit la Cordillère des Andes au loin. Des aigles volent dans le ciel. On reste ici un petit temps.
Et puis on redescend pour aller se baigner dans la petite piscine naturelle. L’eau est gelée mais ça fait du bien. Nous on a les thermes d’eau froide. Oui bah c’est un concept. On fait les abrutis dans l’eau. Et il y a une petite rivière pas loin. Je vais faire mumuse dedans. Le courant est un peu fort et les pierres glissent. Mais je ne chute pas. Trop balèse. L’eau est moins froide que dans la piscine. Il est déjà plus de midi. On part en direction d’un restaurent mégà bon d’après José. On se fait prendre en stop par une jeep. On monte à l’arrière debout. Haha. Rêve de gamine. CA secoue un peu, et dans les gros virages on manque de se faire éjecter. Haha. On rigole bien. On arrive au resto, le coin est sympa. Avec une belle vue sur la fôret. On se régale effectivement. Simple mais efficace. Je goute une boisson que je ne connaissais pas : un sirope. Hyper bon.
Mais on peut pas rester très longtemps, José doit donner un cours de peinture à 15h. On entame le chemin à pied pour rentrer en espérant se faire prendre en stop ou qu’un bus passe. Mais que dalle. On rentre donc à pied jusqu’à l’entrée de la ville, on ou en prendra un bus pour aller plus vite. Petite douche rapide pour Daniel. Et on va a l’atelier. On arrive pile à 15h.
Il y a deux petites filles, un petit garçon, une jeune fille et un homme. Ils bossent sur une nature morte. C’est cool. Ils ont du talent les petits. Daniel donne pas vraiment un cours, mais plutot des conseils. Je les regarde bosser. Je rigole avec les petites filles. On parle Minions. Et schtrumps. Le cours dure deux heures. Je geekerai un peu, prendrai quelques photos. Je découvre un nouveau blog, de nouveaux livres, une nouvelle artiste. Stéphanie Ledoux. Je vous conseille d’aller voir son travail. MAgique.
Daniel me tirera le portrait quand tout le monde sera partie. En une vingtaine de minutes je pense. Pas mal. Pas mal.
On rentre, j’me lave. Enfin. Sa maman me fait un lait au chocolat froid. PAs grosse ambiance à la maison. Le chien a 16 ans et est malade. L’euthanasie approche pour lui. Décidément. Je vais me renommer la faucheuse bientot. Sa Maman pleure du coup. Ca la rend triste.
On resort peu de temps après. On se mange un pastel de pollo avec un jugo vite fait. On va voir les copains au café. Et on va danser. Au menu ce soir : salsa, tango argentin et une autre. Je me débrouille pas si mal. On ricane. Y’a un berger allemand dans le bar qui a visiblement pas apprécier qu’on gagne la guerre deux fois de suite. Il arrête pas de japper violemment quand je danse. Haha.
Trois bières et je ne sais combien de danse plus tard, on rentre. 23h30, j’fais pas de vieux os.
Mercredi 1er juillet 2015
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