mercredi 19 août 2015

Centre de Quito : Bijoux et vues sublimes.

Ce matin, c’est décidé je me rapproche du centre de Quito. J’avais dis a Xtiano que je partirai à 10h et j’avais rendez vous avec Faber a 12h, tu penses bien que j’étais pas à l’heure. Mais aujourd’hui j’ai une bonne excuse. C’est l’anniversaire de mon petit neveu. Il a trois ans. Et ce petit galopin. Oui galopin. A décidé de se réveiller tard. Haha. Mais m’en fous j’ai pu le voir souffler ses bougies, ouvrir ses cadeaux. Et j’ai même pu manger un peu de chocolat avec lui. Haha. J’étais un peu la avec la famille. Ma soeur qui essayait tant bien que mal de me poser dans un coin sympa pour que j’observe la scène au mieu. J’étais contente d’être un peu avec vous. Et j’vous aime pis c’est tout. 

Bref, du coup, j’ai quitté le petit paradis un peu après midi. Un gros calin aux copains. Et par chance, la soeur de Xtiano allait en ville avec son mec. Du coup, pas eu besoin de payer le bus. Ca tombait bien, j’avais plus un rond. On arrive dans le centre, je marche avec mon bon vieux copain Deuter. Je m’arrête manger un bout. La soupe de lentilles hyper bonne, mais le reste beurk. Première fois que ça m’arrive. 

Je prends le bus jusqu’au Quicentro, où on devait se rejoindre avec Faber il y a deux heures. Je tourne un peu, j’le trouve pas. Je me dis qu’il était peut être parti manger. J’suis un chouya en retard il allait pas m’attendre toute la nuit non plus. J’me pose la une petite heure. Je continue un bracelet brésilien. Deux gars qui vendent aussi de l’artisanat me saluent. Haha. Sisi la famille. 

Au bout d’une heure, je décide d’aller me chercher un hotel. Tanpis pour les économies. Je fais un petit tour des hotels. Le premier : 10 dollars le dortoir de 8 lits. Il recherche personne pour les aider en échange de la chambre. Le deuxième 10 dollars le dortoir de 4 lits. Ils ne cherchent personne non plus. Le troisième: 20 dollars la chambre seule. Ils cherchent toujours personne. Le quatrième, je craque : il me fait la chambre seule a 10 dollars, eau chaude et wifi. Banco. Je signe où ? Je m’installe. Faber m’appelle. On se donne rendez vous dans une petite demi heure. Tu penses bien que je suis arrivée une heure et demi après. Oui, j’ai peut etre un petit problème avec les horaires. Bon. 

On se rejoint donc devant le KFC. On se balade. Un petit jus de coco, un morceau de gâteau au chocolat. Je sens que c’est pas gagné le régime. On file dans un petit bar qui paye pas de mine. On s’enchaine les bières immenses d’ici. La pilsner coule a flot. On se raconte nos vies, ce qu’on a fait depuis playa blanca. On se marre bien. C’est cool de retrouver une vieille connaissance. Colombienne de surcroit. On quitte le bar, un peu éméchés. On va a la ronda, parait que c’est canon. Effectivement c’est sympathoche. On va dans un bar avec une déco du tonnerre et du bon son. On se prend un pichet de canelazo au maracuya. C’est fait avec du Puro equatoriano (un alcool de sucre de canne) et du jus de maracuya. Et c’est servi chaud. Moi ca ma fait penser a un punch chaud. Haha. C’est un trop sucré a mon gout. On refait la vie ici. Il me raccompagne à mon hotel. Et retourne au sien. J’me couche saoule pour pas changer une équipe qui gagne. 


Le mardi matin, je traine au lit, parce qu’il m’a pas l’air de faire beau dehors. Je sors de l’hotel a 10h30. Pure soleil, pas un nuage. Hum okay. En fait l’hotel c’était une cave. Haha. Je rejoins Faber a son hotel non sans mal. J’ai fait un léger détour. Haha. On pause les affaires à l’hotel. On a une chambre immense, avec un pauvre lit, un sofa, une salle de bain privée, le wifi, l’eau chaude : 10 dollars le tout. Je paye que deux dollars. Encore que, finalement je paye que dalle. J’vous explique après. 

On va manger un bout pour pas cher. Mais j’ai pas trop faim. Je finis pas. Et on file au Panecillo. Le panecillo c’est une sorte de butte avec une énooooorme vierge a son sommet. Non pas une verge. Bande de petits cochons. Et la vue sur Quito et sa ceinture de volcans est magnifique. Cayambe, Cotocachi et le fameux Cotopaxi et sa fumée. Pouf. Ca en jette. Il fait beau la vie est belle. On traine ici. 


















On vends deux trois trucs. Et on file au Quicentro en bus pour aller vendre nos bijoux. 

Au Quicentro Faber me montre ses talents. Il est trop fort. Lui, il aborde que les filles. Et il leur vend sa camelote. Du coup, on s’en fait du pognon. En a peine deux heures, on se fait 50 dollars. Aujourd’hui je regarde juste l’artiste faire. 15 ans d’expérience c’est pas rien. 
Avec l’argent qu’on s’est fait, on s’achète un morceau de tarte meringué à la mangue et fruit de la passion. Délicieuse.

 Un empanada de poulet. Et puis sur le chemin du retour, on a sacrément faim et on a envie de manger colombien. Du riz des frijoles, un oeuf, un chorizo : la vie, la vraie, Auchan. Ca m’avait manqué putain. On rentre à l’hotel le ventre bien rempli. 

Je dormirai super mal, et me réveillerai le nez rempli de croutes de sang. Ne pouvant plus respirer par le nez. Bon appétit bien sûr. 

Mercredi matin, on se lève pas tard. Aujourd’hui on prend le téléphérique. Petit dej de champion : jugo de naranjilla, riz, oeufs, filet de poulet pané, banane, café, pain, fromage. Nickel. 
On file dans les hauteurs de la ville. Le téléférique est hyper cher. Mais l’idée c’est que tout le pognon qu’on gagne avec les bijoux, que Faber a acheté, on se le partage. Plus tot penard du coup. 

Le téléphérique monte tout doucement, ca nous laisse le temps de profiter du paysage. C’est hyper impressionnant parce qu’on monte hyper haut. Si le cable lâche les gars, c’est cadeau. Purée de Magnon. 4050m d’altitude à l’arrivée. Le vent souffle fort, il fait un froid de canard. LA vue est à couper le souffle. 




















Et on prend le chemin pour aller faire une petite rando jusqu’au sommet du Ruku Pinchincha. On marche 4 bonnes heures aller retour, mais on ira pas jusqu’au sommet.







































 Parce qu’on commence a avoir faim et qu’on a rien emmené a part un paquet de frutti loops.


Le chemin est génial. Pas facile. Mon petit coeur avait oublié ce que le mot altitude voulait dire on dirait. Mais ça le fait. Et c’est magnifique. Le vert de la montagne, avec les couleurs bleues de la ville. Pouwaaa. On croise des oiseaux hyper impressionnant. Si quelqu'un sait ce que c'est, dites mois les gars.  Ils sont magnifiques, surtout quand ils entament un ballet dans les airs. 







Ca m’avait manqué de pas marcher dans la montagne. Ca fait vraiment un bien fou. Ton corps souffre quand tu montes, mais une fois en haut, t’es vraiment content d’être la. On profite en tout cas. Faber prend beaucoup trop de photos de moi. Mais sinon c’est cool. 

On redescend. On mange a 15h dans un petit boui boui. Et on retourne au Quicentro pour vendre nos bijoux. Aujourd’hui on forme plus une équipe. Je suis en forme, on vend mieux et on se marre bien. C’est super agréable de vendre ça. Parce qu’on cause avec les gens, on les fait rire, on chante, on danse et on est contents quand on arrive a vendre. On reste ici un petit moment. Avec l’argent, je file acheter des patisseries : un cheese cake a l’oreo et un rollos de nutella. Aaaaaaaaaaah. Je meurs. Merci la vie. 





On part de là contents de nous. On va se coucher pas tard. Crevés de notre journée. Demain à 9h le Cotopaxi entre en éruption, s’agirait d’être en forme. Haha. 


Lundi 17 aout au mercredi 19 aout 2015

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