mardi 4 août 2015

Rando et crêpes au poulet.

Après une bonne nuit sur le canapé lit de Hector, j’me réveille avec la vue sur le volcan Cotacachi : La mama, comme on l’appelle ici. 
La mama. 

Et el papa, c’est l’autre avec son sommet noir et son petit coeur sur son flanc : L'imbabura. La Mama a la tête dégagée, je peux apercevoir son sommet enneigé. Le ciel est bleu, le soleil bien présent, et le vent frais aussi. C’est bon. 

J’me réveille doucement. Et Hector aussi. On va se chercher des oeufs, du pain, des tomates del arbol. On se fait un petit dej de roi. Oeufs brouillés avec le reste de légumes d’hier, un café, un jugo, du pain grillé. Hummm. Je suis en forme pour la journée. Hector doit aller à Ibarra pour un IRM du genou. Il m’amène sur le balcon d’Otavalo, point de départ de ma randonnée du jour. Il m’a expliqué les lieux importants pour pas que je ne me perdes.

Je commence par grimper une petite route pavée. La vue sur la ville d’Otavalo est magnifique. Avec Papa et Maman en fond. Le ciel bleu. Pfiou, j’me sens comme la reine du monde. 


La montée est difficile étant donné qu’on est a 2530m d’altitude. Mon essoufflement me reprend, ça faisait longtemps. Condition physique : zéro. Je suis pas prête de monter en haut du volcan. Hahha. 




El Papa. 




Je marche un moment. Croise un premier taxi, le mec s’arrête. Il me demande quelle langue je parle. Je lui répond « français » en espagnol. Haha. Il me demande si je vais au Parque de Condor. Oui. C’est fermé? Ha merde. Non, non j’veux pas redescendre avec toi dans le taxi. Je marche un peu. Mais c’est gentil de demander. 

Un peu plus tard, un autre taxi s’arrête. Avec un américain et un guide équatorien. Je lui parle en espagnol. L’américain pige que dalle. L’équatorien m’explique qu’il ne parle pas un mot d’espagnol, et que lui ne parle pas un mot d’anglais. Je lui propose de lui donner des cours. Il prend mon numéro. Eux aussi, me disent, que le parc del condor est fermé. Le lundi et le mardi. Ha, pas d’bol Jean Paul. 

Je continue. Et arrive au lago San Pablo.  C’est beau. Il s’étend au milieu des montagnes. Il y a vent de fous. Mais le soleil est toujours là. Beaucoup de poussières dans la tronche, mais grâce à la casquette d’Hector rien ne peut m’arriver. Haha. 


Lago San Pablo.












Je demande mon chemin à un vieux monsieur. Je suis sur le bon ? Cool. Je redescend la montagne que je viens de monter. Et arrive à une petite rivière. Deux personnes lavent leur linge. Ils ont raison, ça va bien sécher aujourd’hui. Haha.


 Un peu plus loin, j’entends le bruit d’une cascade en bas. Haha. Je suis pas loin de la cascade de Péguche. Mais j’ai l’impression que je me suis plantée de route. Pas de souci, je trouve un petit chemin de terre qui descend à pic. Et me voila en face de la cascade. Wouaaaw. Elle en jette. 



Cascade de Peguche.





Le lieu est sympa et bien aménagé. Avec pas mal de petits chemins prêts de la rivière. C’est joli. 

Et puis je reprends la route d’Otavalo. Une jolie balade de 4 bonnes heures. CA fait du bien de marcher un peu dans la montagne toute seule. J’aime ce sentiment de liberté. Et j’me sens toujours bien là bas. 


Calendrier Incas.

Boutique à l'entrée des cascades.






J’ai pas mangé. Je m’arrête à ma boulangerie préférée à côté du terminal de bus. Je mange deux petits pains. Il est 13h30. Je m’arrête au parc principal pour aller consulter mon ami. Haha. C’est comme ça que l’appelle Hector : comprenez que je vais un peu sur internet. Je traine ici, jusqu’à ce qu’Hector m’appelle. Vers 15h. J’aime bien cet endroit. Il y a pas mal de gens de différents milieux et cultures. C’est un chouette mélange.






Il vient me chercher en voiture. Lui aussi a mangé du pain. Donc a pas trop faim. On va se faire une petite balade. Il m’emmène jusqu’au lago Cuicocha (cui : petit , cocha : lac => en kichwa) : c’est un ancien cratère rempli d’eau. La vue est à couper le souffle. On reste ici un moment, mais le vent froid nous fait changer de cap. 
Lago Cuicocha. 






On file au village de Cotocachi. La capitale du cuir. C’est mignon. Et c’est marrant mais la configuration de la ville me fait penser à Salamina. 
On reste pas longtemps. On file au bord du lac de San PAblo
où je suis allée ce matin. MAis là on se pause au bord. On regarde les oiseaux s’amuser dans l’eau. 




Et puis 17h, on commence à avoir la dalle. Ok on va se faire un repas de princes. Je fais des crêpes salées et un gateau au citron ? Tu t’occupes du poulet à la crème ? Banco. On va acheter tout ça. ET on rentre à l’appart. On s’affaire derrière les fourneaux. Résultat : on mange à 19h. Et c’est une petite tuerie. Son poulet est délicieux et mes crêpes vont bien avec. Et pour une fois j’ai pas raté le gateau. Haha. 

Par contre on s’est fait une petite partie de yam après. Le gage ? Celui qui perd fait la vaisselle. Et fais le petit dej pour l’autre et lui apporte au lit. J’étais sure de gagner. J’me suis pris la branlée de l’année. M’en fous. Heureux aux jeux, malheureux en amour. Et pof ! 


Lundi  3 aout 2015


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