mardi 6 octobre 2015

Une semaine a Quito et ses environs.

Le lundi, j’ai vu les copines. Les copines argentines : Clara et Stephi. On a mangé végétarien. On s’est régalé. Vous connaissiez vous le potiron grillé au four ? Bah moi non, et j’ai adoré. On s’est raconté nos petites histoires de filles. Et elles m’ont appris à faire un petit livre. Il est pas trop canon ? J’suis fan. J’essaie d’en refaire un dès que possible. 


Et puis j’suis allée rejoindre Joel. Ca y est je crois que c’était la dernière fois que je dis au revoir aux gérants de l’hôtel. Espérons que ce soit la bonne. 
Comme d’hab’, j’ai pas pris le bon bus. Et j’me suis donc pas arrêté au bon arrêt. Mais j’ai rencontré une dame fort gentille qui m’a accompagnée jusque devant la porte de la maison de Joel. Elle a attendu avec moi, dès fois qu’il viendrait pas. Mais je crois surtout qu’elle voulait savoir qui était mon ami mystérieux. Haha. Bref, Joel a fini par arriver. On s’est tous fais un bisou. Et ciao, bye-bye. 
Il vit al Tingo, un petit village a un peu moins d’une heure de Quito. Plutôt calme. Il a une petite baraque au milieu des champs, avec ses deux petites chiennes qu’il a adopté. Je tombe amoureuse de la petite. Elle est trop choupi. 



Je m’installe, on fait connaissance. Parce que finalement, oui, on ne se connait pas. On se fait des pâtes bolo. Pénard. Il me laisse sa chambre et dort dans le pouf dans le salon. Sympa l’accueil. 

Mon arrivée emmènera deux choses. La pluie. Et les chiens qui veulent sauter la petite chienne. Et qui se battent toute la nuit entre eux. Empêchant Joel de dormir. Moi ? Non, rien peut m’empêcher de roupiller. 

Et puis les jours suivants, on vivre tranquillement. Au rythme de la fabrique de bière. Oui, parce qu’il fabrique de la bière artisanale. Depuis peu. Il lance un peu son bizz, alors y’a pas mal de trucs qui sont encore en rôdage. On va voir les clients, on fais des livraisons en bus et en taxi. On ira notamment  dans un bar à bière : La reserve. Un endroit génial, avec de la bonne bouffe et un staff sympa. Je deviens fan d’une des bières de là-bas : une bière brune Monky Brew. Le gout divin et le designe a tomber. On rencontre le fondateur. Un petit bonhomme avec une grosse moustache. Adorable. On se bouffe un hamburger, comme quasi tous les jours de cette semaine. Mais pas des hamburgers de merde un. Tu sais les bons burgers fait main, comme on mange à la maison. Et pas que : des bonnes pizzas maison, des lasagnes délicieuses. Bref, j’me suis goinfrée et régalée. 

On a aussi mis en bouteilles. Un grand moment. Ah bah j’vous dis, il débute alors il a pas beaucoup de matos. On embouteille à la main messieurs dames. On fait notre mic-mac avec les tuyaux, la bière d’un côté, le CO2 de l’autre. Et on remplit. Et une fois que c’est rempli, faire redescendre la pression, très important. Sinon c’est .. éjaculation précoce bonjour.  Et tu fous de la mousse partout. Et après, on met la capsule et on la ferme .. à la main toujours. Ca c’est mon truc préféré. Et après, tu relaves les bouteilles. Tu les sèches. Tu les étiquettes. Vis ma vie de metteuse en bouteille quoi. 


Et le vendredi soir, on s’est décidé à aller à Quito pour voir un concert de Jazz. Qui n’en était finalement pas un. C’était deux types qui grattaient un peu de guitare et qui faisaient plus de pauses qu’ils ne jouaient. Mais le café était vraiment sympa. C’est un café vidéo La liebre. La déco est sympa et l’ambiance aussi. J’ai pris un chocolat chaud parce que moi j’suis une gue-din. Mais surtout parce que je ne pouvais plus rien avaler. Juste avant, on était passé dans un autre bar Le bandido brewing. Un bar tenu et fréquenté par des gringos. Mais super ambiance. On a gouté toutes les bières, prestige oblige. J’ai bien kiffé celle de blé. Douce avec un petit goût d’agrumes. Ils font aussi leur propre bière. Et on n’a pas hésité à commander .. un burger ouiiii !! Haha. Délicieux. Avec des frites maison et une petite sauce citronnée. 

Ah si, un de ces soirs on s’est aussi matter un film. Un des préférés de Joel. Burt Munro. Un film génial sur un Anthony Howpkins parfait. C’est l’histoire d’un vieux monsieur de Nouvelle Zelande qui a un rêve : être le plus rapide sur un circuit à Bonneville aux States avec son Indian, une moto qu'il a fabriqué lui même. Hyper touchant et hyper beau. Ca donne foi en l’humanité et ça te laisse croire que quand tu le veux tout est possible. J’ai versé plus d’une larme, j’vous l’annonce. A regarder de toute urgence. 

Et le samedi, on devait aller escalader avec son cousin, mais moi j’avais pas très envie. Le plan c’était se réveiller à 4h30 du mat pour partir de Quito à 6h. Pour aller escalader des parois toute lisse où pour grimper il faut mettre sa main dans les failles et t’arracher toute la peau. Bref, ça me disait rien. Je lui ai dis que ca ne me dérangeait pas de rester ici toute seule et veiller sur la maison, mais il n’y a pas été non plus. Soit disant qu’il avait mal dormi et qu’il avait des papiers a faire pour la brasserie. Du coup, samedi pépère. A laver la maison, les chiens au passage. Aller faire des courses et manger un bout. 


Un samedi de vieux couples oui. Sauf qu’on n’est pas ensemble. Haha. Je passerai finalement le samedi soir un peu toute seule à la maison, devant un bon film. J’en avais besoin. Un bol de céréales, du faux chavrou. Une bonne douche chaude. Oui, la maison me manque. Mais j’vais repartir du bon pied. J’le sens. 

Dimanche tranquille. A faire des pâtes carbo comme en Italie. Sans crème fraiche, oui messieurs-dames. Et refaire mon sac pour partir (enfin?) de Quito pour Cuenca. 



Lundi 28 octobre 2015 au dimanche 4 octobre 2015

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