lundi 5 octobre 2015

Un dimanche a Quito.

Aujourd’hui c’est dimanche. J’ai envie de calme et de tranquillité. Envie de parler à personne. C’est journée anti-sociabilité. 

Grasse mat’ bien méritée. A midi, j’dois libérer la chambre de l’hotel. Ce soir je vais chez Joel. Enfin, c’est ce qui était prévu. Vous connaissez mes changements d’avis ? Non, bah v’la un exemple. 

Ce qui est sûre c’est que j’ai une terrible envie de me balader dans le parc de l’Ejido aujourdhui. J’prends le bus jusque là bas, et là ô révélation. Je vois l’enseigne du mac do et sa pub pour un mac flurry avec des vrais morceaux de chocolat d’Equateur. J’entre chez Ronald et me prends un menu à l’ancienne. J’pense aux copines de Poitiers, aux potos de La Rochelle. Et à toutes ces fois où on s’est fait un Mac do. En rentrant de boite ou en sortant du taff à pas d’heure. Ou juste parce que c’est dimanche. Bref, instant nostalgie devant mon double cheese. Je sais c’est pas très éthique et tout, mais putain j’me suis régalée. 

Je file finalement dans le parc. Il y fait un superbe temps. Toutes les familles de la ville profitent des joies de ce p’tit bout de campagne au milieu de la ville. Les enfants s’éclatent et courent partout. Il y a pleins d’activités et de jeux de prévus pour eux. C’est le paradis. Je me pose à l’ombre d’un arbre, et regarde tout ce beau monde évolué. Je m’amuse à voir ce Papa jouer avec son bébé au toboggan. Cette petite fille si fière de montrer à sa maman qu’elle peut descendre toute seule.  Ce petit garçon faire une crise pour un ballon gonflable. Ces deux enfants jouer avec cette voiture à roulettes. Et éclater de rire. Il y a des bulles de savon partout. Je suis bien. Mais ça me donne envie de partager un moment en famille, encore. Bah oui, ils me manquent. 




Et puis je quitte mon arbre et pars faire un tour. Des vendeuses d’orange et de pastèques. D’autres artisans. Et puis, un cercle de personnes qui se marrent. Qu’est ce qu’ils peuvent  bien écouter? Au milieu de cette ronde, deux hommes. Des humoristes de rue. Je reste un moment à les écouter. Ils sont vraiment bons. Je ris de bons coeur. Ils abordent des sujets de société, et c’est super intéressant culturellement de voir ça. Et puis, ce spectacle, qui durait déjà depuis 6 heures a priori, se termine. Les deux hommes nous invitent à aller voir un autre collègue à eux qui fait aussi dans l’humour. On y va tous.

Un jeune homme, malingre, habillé à la Jack Sparrow nous attend. A peine, a-t-il pris la parole qu’il m’interpelle. Et d’où j’viens ? Et est ce que je connais telle ou telle partie de l’Equateur ? Il me lance deux trois vannes. Le ton est lancé. Je serai une de ses cibles préférées durant le spectacle et il ne me lâchera pas du regard. Mais j’men fous. Il est hyper drôle et interagit beaucoup avec le public. On se marre bien. Et deux heures plus tard, c’est déjà la fin. 

Je commence à avoir froid, je rentre à l’hotel. Et puis je décide que j’ai pas envie de faire le voyage ce soir. Je reste à l’hotel finalement. Je préviens Jojo. 

Je regarderai l’éclipse de lune de ma fenêtre d’hôtel. Malheureusement, je rate la soirée je-joue-du-tambour-sous-la-lune-rousse organisé par Xtiano et ses potes. Mais j’matterai un peu la suite du voyage et fais mon itiniéraire pour le Pérou. Haha Tellement hate. 



Dimanche 27 septembre 2015

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