lundi 5 octobre 2015

Retrouvailles colombiennes.

Après ces quelques jours avec Faber .. Oui, encore. Mais ce coup-ci, ça c'est bien passé. Et je l'avais prévenu, mes potes colombiens débarquaient jeudi. C'était écrit. Du coup, il était un peu triste que je l'abandonne une fois de plus. Ca m'a fait de la peine.

A 23heures, un peu en retard sur le plan initial, Daniel et Fercho arrivent donc à destination. Parait que c'est de ma faute s'ils sont à la bourre. Et pourquoi donc j'vous prie ? Soit disant que je me serais trompée dans les indications. Au lieu de dire l'hôtel Santiago, j'ai dis l'hotel San Francisco. Bon. C'est pas d'ma faute je confonds les deux. Comme Igor et Grichka Bogdanov ou Tic et Tac. Mais je leur avais aussi indiqué que l'hôtel se trouvait en face de l'arrêt de bus Hermano San Miguel, donc c'était facile. Bon en vrai il s'appelle Hermano Miguel. Tu parles à un mot près. Bref, moi et ma mauvaise foi, on se dit qu'avec tout ça ils auraient du trouver facilement.

On se couche tous plûtot fatigués.

Le lendemain, je les emmène petit déjeuner dans une boulangerie colombienne. A peine douze heures qu'ils ont quitté leur pays, et ils sont tout content à l'idée de manger un arepa. Haha. Imaginez moi avec mon chèvre-confiture de cerise-pain frais.

Et puis, on décide d'aller à Papallacta. Pas évident de s'y rendre. On prend un premier bus. Puis un deuxième, qui nous dépose au milieu de nulle part. Mais à côté d'un restaurant .. colombien. Of course. Ils sont partout qu'on vous dit. Les garçons sont heureux. On mange bien, les serveurs sont adorables et le lieu joli.
On tente de faire du stop. J'arrache une vieille affiche d'un poteau, inscrit le nom de la ville, un smiley. En avant , Guingan. J'annonce, échec complet. A part des coups de klaxons et des appels de phare, j'ai pas gagné grand chose. Finalement, le bus arrive. Vamos.
Dans le bus, un film passe. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui grandit dans la forêt. Entre les loups, les hiboux, les vautours et sa copine l'hermine. Un peu chelou, pas très bien réalisé mais sympa a regarder.

On arrive finalement à Papallacta. C'est un petit village perdu dans les montagnes verdoyantes. C'est calme, très calme. On grimpe un peu jusqu'au centre du village. Moi et mes sacs a dos, on se dit qu'elle est bien longue cette route. On s'arrête à un hôtel demander un peu les prix. La gérante est adorable mais dure en négoc'. On s'en sort pour 8 dollars chacun. A peine le temps de poser les affaires, on file aux thermes. Ici, il y en a pleins. Nous on va aux plus beaux. Oui, on n'se refuse rien.





La route pour y accéder est jolie. On prend des photos, les garçons font les top modèles. Je ris doucement. On a droit à un petit coucou de l'Antisana, un des glaciers du coin. On aperçoit son mont enneigé à travers les nuages. Magique.



On arrive aux thermes à la nuit tombée. L'endroit est sublime. C'est grand luxe les gars. De belles piscines en pierres, des petites cabanes en terre. Charmant. Tout ça au milieu de la montagne, avec la pleine lune qui nous éclaire. On n'est pas malheureux. L'eau des piscines est à température idéale. On profite bien. On s'amuse dans l'eau, on discute, on ricane. On se met dans une piscine d'eau glacée, pour ensuite mieux profiter de la chaleur des autres piscines.




On reste ici de longues heures, et la faim nous rappelle à l'ordre. On se rhabille dans le froid de la nuit. Et on se trouve un petit restaurant. On s'y réchauffe. C'est genre "ambiance chalet de montagne". On apprécie. On se prend une part de pizza : délicieuse au passage. Et on rentre à l'hôtel sous la bruine. On arrive là bas. Trempés, rincés, crevés. On va demande pas notre reste. On se faufile sous les couvertures humides.

Lendemain matin, réveil en fanfare. Le voisin a décidé de teufer sur des tubes de reggeaton. Sympa.
On sort des couvertures, gelés. On décide d'aller petit déjeuner en bas. Ca change d'hier. Les prix que nous propose la bonne dame sont exhorbitants. Pour moi. J'demande ce que j'peux manger pour 2 dollars ? Un café, des oeufs et un empanada ? Ca ira bien. L'empanada n'a de ressemblance que le nom. C'est une espèce de pâte frit, qui a le goût de poisson. J'me ré-gale. Haha.

On prend vite nos cliques et nos claques sans nous laver. On rentre à Quito.

On retourne à la maison à l'hôtel. "La chambre de d'habitude?". Oui faisons ça, très chère. Haha. Tranquille les VIP. On se pose, on se lave, on mange. Il est déjà 16 heures. Qui s'amuse à avancer le temps ? Si j'attrape ce petit chenapan, que dis-je, gredin, j'lui fais bouffer son coucou suisse.

Fercho est parti rejoindre une amie. Nous avec Daniel, on va se balader un peu. On s'arrête à la maison de la culture, il y a pleins d'artistes qui exposent au Théatre. C'est super chouette. Des designers de mode, d'architecture, de bijoux, d'accessoires, de déco. Canon. J'tombe amoureuse d'un design. J'espère vous en dire plus bientôt. On continue notre chemin dans le parc de l'Ejido. Il y a des toiles d'artistes peintres. Je reste scotché devant un. C'est beau, c'est simple, c'est pur et efficace.
Et puis le loulou a envie d'aller à la Plaza Foch. Moi j'aime pas beaucoup cet endroit. Mais il est là pour moins d'une semaine, j'vais pas faire ma relou.

Maitre Daniel par l'odeur allécher, s'arrête boire un café. Moi je mange le petit chocolat à côté. On entre dans des boutiques de rando bien trop chers pour nous. Je repère une paire de mitaine en laine et  polaire géniale, mais pas dans ma bourse. J'me dis que ça doit pouvoir se tricoter. Prochain projet. Haha. Et puis, on arrive à la Foch. C'est samedi, c'est ravioli c'est la fête. Il y a du monde partout, des illuminations. Bienvenue a Las Vegas. Haha. Et puis, on entend une voix divine.  Sia c'est toi ? Ha non. Un groupe de trois personnes est en train de jouer dans la rue. Un jeune et son saxophone, qu'on appellera Pura Pena : PP. Rapport à ce sourire permanent sur son visage. *Joke*. Un papa d'une cinquantaine d'années et sa fille de douze ans. Russes. Le papa joue de la guitare et de l'harmonica. La petite chante et joue de la flûte. Ils ont un répertoire de dingue. C'est génial. On restera ici trois bonnes heures à les écouter. Je verserai quelques larmes. Pour pas changer. Et on ira se manger un burger. Le premier d'une longue série. Haha.

On ira dodo pas très tard. Et le lendemain les loustiques partiront pour Otavalo pour d'autres aventures. Ce fut court mais intense. A bientôt les copains.

Du jeudi 24 septembre au dimanche 27 septembre 2015

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