dimanche 7 juin 2015

Sueur et joyeuse surprise.

6h30. Le soleil me fait sortir de ma tente. J’étouffe la dedans. Ca change de la pluie, me diriez vous. Exacto. Je boutique un peu, et vais m’acheter un petit dej’. Huevos, frutas, pan. La vida. J’me cuisinerai en revenant dans la petite kitchenette : salade d’ananas et pastèque, pain et oeufs brouillés. Ma nouvelle lubby. Qui succède dignement au Saint Moret thon. Hahaha.





Après ce petit dej’ de champion, je défait la tente et range toutes mes affaires. Depuis hier la nana du camping est toujours pas passée. J’me dis qu’avec un peu de chance, je la verrai pas aujourd'hui et ça me fera une nuit cadeau. 

Je vais me baigner un peu dans la mer. Penard. Il fait une chaleur de fou. Première baignade pour un gamin. Son papa le porte dans l’eau. Le sourire sur son visage est plus que communicatif. 











Je rentre. On discute un peu avec les français. Je me prépare a manger. Salade d’avocat-Tomate et oeufs brouillés. Hahaa. 
Je file après manger vers un coin plus loin sur la plage. Parait que ça vaut le coup d’oeil. La rivière de la forêt se jette dans la mer. Je marche à peine une demi heure en plein cagnar. C’est dur. Mais effectivement ca vaut le détour. Cette jungle luxuriante à coté de la plage. Canon. 






Je fais demi tour, et rentre au camping, en sueur. Impossible de reprendre une douche, j’ai rangé toutes mes affaires. Et j’ai pas envie de remouiller ma serviette. Tant pis, je partirai comme ça. 

Je taille la route. Salut les frenchies. Embrassez la Tour Eiffel pour moi. Haha. Je sues de plus belle. Petite pause au camion de Carlos. Pour boire un Ice tea et lui dire au revoir. On est pas des bêtes. 

J’arrive sur la route principale.  A peine le temps que mon empanada aux légumes refroidisse, que je suis déjà dans le bus, prête a partir pour Santa Marta. 

Le trajet sera long. Seulement deux heures, mais une éternité. Je baigne dans ma sueur. Les piqures de moustiques me grattent. Les gens qui s’assoient à côté de moi collent autant que moi. Mon seul plaisir : la fenêtre qui me balance de l’air frais chaque fois qu’on roule. A chaque arrêt, en revanche, c’est le four. Haha. Pénard la côte caraïbe. 


J’arriverai à Santa Marta, aux alentours des 18h. Par miracle, j’ai réussi das l’après midi à me connecter sur internet au camping. En « piratant » le wifi des voisins. ET j’ai donc pu récupérer le numéro de James, mon couchsurfer. Oui parce que Rachel Le boulet (Oui, j’ai fais changer mon nom de famille. Plus raccord.) avait omis de noter ce fameux numéro. James viendra me chercher en voiture à un arrêt de bus. Il parle, comme beaucoup de gens ici, très vite. Et n’articule pas vraiment. Pas évident de tout comprendre. J’ai l’impression de repartir de zéro. 

On arrivera dans la maison de sa famille. C'est mignon. Plutot grand. Y'a pas mal de monde ici. Ses soeurs, son petit frère, sa Maman. Et son chien, Beto. Haha. Il me montre la chambre : ah oui effectivement c'est un lit une place. Haha. On va être serrés, non ?

 J'ai qu'une envie me laver. Et dormir, un peu. Je file à la douche. Froide, comme j'aime. Après m'être lavée, je demande ou je peux laver mes fringues. Dans le patio. Sa Maman, me montre un truc. Ils ont une machine à laver. Ok. Mais mieux que ça les gars. Elle fait aussi centrifugeuse. Espèce de sèche linge d'une rapidité hors norme. C'est une vieille machine, mais c'est une putain d'idée, non ? 

Elle me tendra le hamac dehors pour que je me repose. Et me fera un jus bien frais à base de lait de riz je crois. C'est bon. Je m'endors comme une souche. Les moustiques en ont profité je crois. Les fourbes. 

James, ou Rapha selon l'humeur, me proposera d'aller boire des bières avec son cousin. Je suis trop crevée. Je file dans le lit de 90cm, allume le ventilo, ciao le monde. 


Ps : Pour info, non, je n'ai finalement pas payé la nuit en tente. 10 000 d'économies. Brigand. 

Samedi 6 juin 2015

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