lundi 13 juillet 2015

Au revoir et défaites.

Ce matin j’avais dis que je partais vers 6h du mat. Et puis, Juan, mon couchsurfer m’a dit que je pouvais arriver quand je voulais. Donc réveil un peu difficile à 7h30. Les yeux collés. Je dois ranger une nouvelle fois toutes mes affaires dans le sac a dos. Parce qu’à 8h30, y a réunion avec les copains artistes. Pour organiser des évènements culturels dans la ville les mois qui arrivent. 

J’me lave à la lingette. Et on va déjeuner. Oeufs brouillés-tomates-oignons, chocolat chaud avec fromage, arepa. La base. On se régale. 

Et on file. Pendant la réunion, je mets de la musique française et je skype. Le temps passe vite. Il est déjà 10h30. Va falloir que je file. Câlin avec Daniel. Merci pour tout mec. J’ai passé un super séjour. Mis à part les douleurs. Haha. A bientôt peut être. On part peut être ensemble la semaine prochaine, près du pacifique. Mais rien de sur. On verra bien. 

Je prends le bus pour Pereira. J’arrive au terminal. J’le connais bien maintenant. Billet pour Salento. Impec. Je dois attendre une heure et demi que le bus arrive. Pas de souci. Il y a le wifi gratis en plus. Dans le bus, il y a deux couples d’étrangers. Ca me donne la couleur de l’attractivité touristique de la ville. Le trajet passe beaucoup trop vite. Un peu plus d’une heure. A peine le temps de faire un somme. 

On entre dans Salento. Sur les trottoirs, des tonnes de backpakers venus des quatre coins du globe. Je n’avais pas ressenti ça depuis Palomino. Penard le village touristique. Je m’attendais quand même pas à ça. C’est fou. Il y a plus d’étrangers que de locaux ici. Dans les rues, il n'y a quasiment plus d’habitations. Ce sont des restaurants (oui Maman, restaurant tu lis bien. haha) , des boutiques de fringues, d’artisanat, de bijoux, des hôtels. Ouffissime. 

Juan, ou plutot Felipe visiblement, m’attend sur la place centrale. Ca fait un moment qu’il m’attend ceci dit. Ca doit faire une semaine que j’aurais du arriver ici. Haha. Malgré tous les gringos présents, il me reconnait assez vite. Un abrazo. Et on file déjeuner. Il est presque 15h. Mais on arrive à se faire servir un repas de compet’. Juste à temps. Le couple après nous se fait refouler. Haha. Truite, frijoles, riz. Tout ce que j’aime. 

On dépose les affaires chez lui. Je capte pas où je vais dormir. Chez lui ? Chez son cousin ? Ou dans un hôtel ? Parce qu’à la base il n’avait pas de place chez lui pour m’héberger. Je comprendrai plus tard que ça c’était avant. Quand j’avais dis que j’arrivais. Maintenant, il y a une chambre de libre chez lui. La sienne. Merci l’ami. 

Et on va faire un petit tour. Il fait chaud aujourd’hui. Il y a du soleil, et pas beaucoup de vent pour rafraichir. Comme toutes les villes ici, ça monte sévère. On va jusqu’au mirador. On domine la ville et la montagne. C’est joli. On passe un moment en haut a discuter. Il a 30 ans, deux petites soeurs. J’ai pas compris son travail, mais en gros il gère son temps comme il veut. Du coup, il est très dispo. Il est super drôle, et me fait tout le temps des blagues. Mais c’est un humour pince-sans-rire. Mon préféré. 






On redescend dans le village. On passe devant un bar où il y a des tables de billard. Typique des petits villages d’ici. Le lieu de rencontres, et un peu de beuverie aussi, des hommes. Je suis la seule fille. On se fait un petit billard. Il y a du billard français (avec trois boules) et l’americain. Je comprends pas bien les règles du français, va pour l’americain. On se fera trois parties. Je gagne la première. Chance du débutant. Et après, c’est la raclée. Il me met une taule monumentale. C’est qu’il joue bien le con. Moi, faut encore que je progresse. Mais on s’est bien marrés. 
Pour la dernière partie, il a remporté toutes les boules sauf une. Devinez laquelle ? Ouais, la 8. J’ai pensé à vous mes boul-8. Haha . 












En bonus track, on a eu droit au coucher de soleil en direct du bar. Magnifique. On sort de la, il fait nuit. 

Petite partie de tejo ? Vamos. Les rues sont pas supers animées ce soir. Le bar dans lequel on va pour jouer non plus. On est les seuls d’ailleurs. Haha. Mais il est encore tôt. Parait il que des fois c’est rempli d’étrangers. 

J’vous explique le tejo, c’est un jeu d’adresse. Vous voyez la pétanque ? Bah c’est pas du tout ça. Chacun a un palet en fer assez lourd. En face, plus ou moins loin, il y a comme un énorme tas de terre glaise humide. Au centre de ce monticule, un cercle de fer. Et sur ce cercle, quatre triangles de papiers avec de la poudre a pétard dedans. Positionné en carré. Le but du jeu, c’est de lancer le palet dans le cercle. C’est ce qui rapporte le plus de points. 6. Mais si tu arrives à toucher un triangle, et qu’il s’enflamme en faisant un bruit de pétard, c’est banco aussi. 3 points. Et ensuite, si t’es pas bien doué, le mieux c’est que le palet s’enfonce dans la glaise le plus proche possible du cercle. 1 point. Et ça se joue en 21 points. J’suis pas sur d’avoir été très clair, mais c’est ça le tejo. Et celui qui perd,  paye les bières. 3 parties encore une fois. J’ai gagné que la première. Encore une fois. Haha. Cette foutue chance du débutant.

Moi, c’est bien connu j’adore les jeux. J’suis plutot bien tombé avec Felipe. Parce qu’en rentrant du téjo, on s’est fait une partie d’échecs. Non je savais pas jouer. Mais j’ai appris. Le principe est pas si compliqué. Même si chacune des pièces peut faire des mouvements différents. Mais arriver à deviner ce que l’autre va faire, tout en pensant à ce que toi tu dois faire pour gagner. Pfff. Pas évident. Faut encore que je progresse aussi. Mais super intéressant. Demain je lui apprends le Yam, il va moins faire le malin. Haha. 

Après ça, il a voulu me faire gouter le patacon. Riche idée. Depuis plusieurs jours avec les anti inflammatoires j’suis un peu barbouillée. Alors mon estomac d’habitude si ouverte d’esprit, il est pas open en ce moment. Le patacon, c’est une énoooooooorme chips de platano (gros comme une pizza en gros) avec dessus de la viande, du poulet et du fromage rapé. J’ai pas été hyper fan. J’en ai mangé un quart. Felipe s’est enfilé le reste. 

Crevée de la journée et barbouillée, je ne demanderai pas mon reste. Prendrai une douche froide et irai me coucher. Epuisée. 






Jeudi 9 juillet 2015

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