lundi 13 juillet 2015

Cascade, Armenia et Minions.

Ce matin, plus tranquille. On se lève un peu avant 8h. Petit dej pas à la hate. On a le temps. On va prendre un café avec un copain. Et on va dans le restaurant de sa tante prendre le reste du petit dej’. Le tour de France passe à la télé. Salut. Mon petit dej’ favori quoi de mieux pour commencer la journée. Il y a pas mal d’antiquités dans le resto : des appareils photos, des machines à écrire, des transistors, des lampes à huile. Ici, j’en ai vu pas mal des antiquités. Ca te plairait Papa, c’est vraiment cool. 

On prend un bus qui nous emmène à l’entrée d’un chemin. On va aller se faire une petite rando autour de la riviere Quindio et jusqu’à la cascade. Rando vraiment sympa. Dans la montagne. Un peu de fôret. Toujours des papillons. Mais des différents. D’énormes bleus, des jaunes. D’autres petits bleus dessus et rouges dessous. J’aime. On arrive à la cascade. J’ai envie de me baigner. Mais de une, j’ai pas pris mon maillot de bain. Et de deux il fait pas super chaud. Felipe me prete son bas de maillot de bain. Je mets les pieds dans l’eau jusqu’aux chevilles. Ca me brule tellement l’eau est froide. Je peux pas plus. Et puis je repense à ce que le médecin m’a dit : pas de douche froide. Donc je me résigne. Felipe arrive à aller sous la cascade. Ca fait du bien parait il. Il s’essuie avec mon foulard. 








Et on se la joue aventurier en grimpant jusuq’en haut de la cascade. Et en essayant de continuer sur un chemin plus loin. On est vite stopper par la nature, alors on rebrousse chemin. On fait un peu de funambulisme sur les troncs d’arbres. Hier en regardant le tour de France, on a vu un mec en faire entre deux tours dans le vide. Ca m’a donnée envie d’en faire aussi. J’ai toujours rêvé d’en faire. Et j’adore ce mot en français : Funambule. Il est beau. Bref. 

On reprend le chemin inverse. Et on choisit une autre route pour le retour. On passe par une grotte. Bien obscure. Et un chemin rempli de toiles d’araignées. On arrive finalement dans une clairière. On traverse un pont, enfin un tronc d’arbre. Et on arrive sur le même camino que pour l’aller. J’me dis alors qu’on va rentrer. Il est 11h30. Le vent souffle doucement, c’est hyper agréable. Je ferme les yeux, bois un peu d’eau. J’me sens connectée à la nature. Non je ne deviens pas folle. Hahah. J’vous jure ça fait un bien fou. Essayez, on en reparle. 

Finalement, on s’arrête pas. On fait quasiment demi tour. Mais par un autre endroit. On longe la rivière. Entendre le bruit de l’eau, et voir son cours parfois agité entre les rochers, parfois tranquille, ça biche. On traverse la rivière. On s’arrête cueillir des goyaves qu’on mange ici. Je pense à Florence Foresti. Haha. Je raconte le sketch à Felipe. Pas sure qu’il est compris, m’enfin. On en profite pour parler fruits, et vous vous rappelez la marmelade qui est si bonne et que j’ai gouté à Playa Blanca ? Bah c’est du durazno, soit de la peche en fait. On arrive dans un champ. On marche ici un moment jusqu’à la route.  On se pose près de la rivière pour prendre une petite collation. Et on repart par la route bétonnée. Ca monte sévère jusqu’au village. Mais on finit par arriver. En sueur. 

On se pose un peu à la maison. J’en profite pour faire une machine. J’ai pas de nouvelles de Daniel, donc je pense que c’est mort pour le week end a San Cipriano. Du coup je lave aussi mon sac a dos et ma serviette. Il était temps. Haha. On se lave. On déjeune ici. Un délice. Un ami de Felipe qui parle français vient. On parle un peu politique, musique. J’ai un fan de Francais Cabrel la. On chante un peu. Il parle vraiment bien. Il me dit que moi aussi, et que je n’ai presque pas d’accent. Haaaa. Merci mec. Il m’apprend aussi qu’en Equateur, le double R se prononce « j ». Cool. On va bien se marrer. Et avec Felipe, ils me disent que bientôt ils n’auront plus besoin de payer pour venir en Europe. L’accord est signé, mais pas encore appliqué. Peut être fin d’année ou année prochaine. Haaaa, en voila une bonne nouvelle. Bienvenue au pays les copains. C’est quand vous voulez. 

Début d’aprèm on file à Armenia. Aujourd’hui on va se faire un ciné. On arrive juste à temps pour prendre le bus. Depuis le début, on est toujours pile à l’heure. On est au top. Sauf pour le ciné, on était un chouya en avance. Pas grave. On en profite pour se balader dans la ville que je ne connais pas. C’est pas très grand, mais sympa. La place principale est mignone. Avec une expo d’artistes. Des jeunes jouent de la musique dans la rue : violon et percu’. C’est un mélange parfait. Merci les gars. On s’arrête dans un café pour que je goûte un truc : Cholao. Le cholao c’est .. pas facile à définir. Dans le fond t’as un granité de mura. Au dessus du maracuya. Au dessus : Banane, lait concentré, ananas. Dans cet ordre. Encore au dessus : morceaux de guanabana, un peu de lait concentré, saupoudré de Milo. Chocolat en poudre. Ca peut paraitre bien chelou. Mais nan, c’est plutot bon. Il faut juste bien mélanger. Parce que banane lait concentré, c’est un peu sucré.  

On retourne au ciné, pour aller voir … LES MINIONS. Oooooh. Je savais pas trop a quoi m’attendre. Je pensais que ça allait pas être top. Mais les gars, énooorme erreur. C’est LE film de l’année. Haha. Non p’tet pas. Mais si vous voulez vous marrer foncez. Mais pas des petis sourires par ci, par là. Non, non. Une franche rigolade du début à la fin. Et il y a une vrai histoire en plus. Nan franchement. Il est monté Number one des films humoristiques. Tu resors de là, t’as la patate pour des années. Messieurs-dames les dépressifs, lachez votre tablette de Xanax et allez au Méga CGR le plus proche. 

On sort donc d’ici de bonne humeur. Des petites taches jaunes pleins les yeux. On va se manger une part de pizza. Un régal. Et en plus, ils t’offrent des petits pains à l’ail. Hummm. Magnifique, je suis fan. En attend son papa qui travaille à Armenia. Et qui va rentrer en voiture à la maison. 

On rentre pas trop tôt du coup, vers 20h30. On va aller danser un peu, on est samedi on est pas des bêtes. Oui, accompagnés de quelques Poker. Et bah vous savez quoi ? J’ai vachement progressé. La bachata et le meringué j’suis au top. Et la salsa c’est mieux. On ricane avec Felipe. Il joue au mec lourd, il le fait à merveille j’suis mort de rire. Mais les randos des jours passés, plus les mouvements de danse, font que mes jambes n’en peuvent plus. On rentrera à la maison vers 00h00. Pas honteux. 

Ah oui, autre chose. J’ai eu des nouvelles de Daniel. Mais un peu tard. Du coup je ne vais pas aller à San Cipriano ce week end. Mais probablement l’autre. Donc je vais rester un peu ici avec Felipe. On va aller camper un peu début de semaine je pense. Enfin je vais voir. Je vais pouvoir peaufiner ma tactique aux échecs. 

Tendresse et guimauves. J’vous aime putain. 

Samedi 11 juillet 2015. 


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