jeudi 27 août 2015

Orchidée, mon amour.


En vrai ça, c'est un Bromelia. 

IDEM.








Celle ci, elle sent les pieds.
















Et celle ci le chocolat. 




Celle ci, le mentol. 

Mindo : Le paradis vert.

Après mes quelques heures de sommeil sur le sol froid du terminal. Je file au terminal d’Ofélia où l’on doit se rejoindre à 9h avec Ophé et Yo. Je prends trois bus différents, tous plus bondés les uns que les autres, et arrive à 9h07 au terminal. Le bus est parti avec les copains dedans. Fuck. 
Donc je reprend mes bonnes vieilles habitudes et m’installe sur un banc pour continuer de dormir jusqu’à 11H. Le temps passe vite aussi. Je suis plus que fatiguée. Je roupille dans le bus jusuq’à Mindo. J’ai l’impression d’être un zombie. The Walking dead. En plus, je sens que je commence à être un peu malade. Nausée, mal de ventre. Penard. L’eau de Manta probablement. Jusqu’au bout cette ville. 

J’arrive finalement à Mindo à 13h, les copains sont là. Ils me racontent leur péripétie. Pour eux aussi, Manta a été un enfer. N’ayant pas pris le vol aller Quito-MAnta, ils ont du repayer le retour. Malgré de grosses négociations, ca a été vain. Ils ont dur raquer. Mais bon, maintenant on s’en fout de nos problèmes à Manta. On est à Mindo, et Mindo c’est le paradis. 

Ils ont trouvé un hotel magnifique qui a son propre jardins d’orchidées et des petits colibris qui viennent manger ici tous les jours. C’est génial. Mes oiseaux et mes fleurs préférées au même endroit. Que demande le peuple. Les copains ont une petite cabane rien que pour eux, et moi j’ai une chambre double. Nickel. 







Je les laisse vaquer à leurs occupations pendant que je m’installe. Ils vont visiter la fabrique de chocolat. Je bois un coup, pisse un autre et veux aller me laver. Mais là je ne retrouve plus mes clés. Elles sont accrochées au bout d’un énorme porte clés en bois et je n’ai pas quitté l’hôtel, elles sont forcément quelque part. Je cherche partout : rien. La loose continue. Je me dis qu’Ophé et Yo ont du l’embarquer par erreur. Je monte jusqu’à la fabrique avec mes cheveux gras et mon odeur de « J’ai passé une journée à la mer et une nuit dans le bus sans me laver ». Je galère à trouver, et une fois là bas, on découvre que non ils n’ont pas les clés. Fucking fuck. Je retourne à l’hotel desespérée. J’annonce à la gérante la nouvelle qui le prend plutot bien. Et ô miracle, que vois-je sur le sol de la salle de bains : mes clééééééés !!! Le bonheur. Oui, moi aussi je fais mon Daniel souvent. Haha. 

J’me lave donc, emmène mon linge à laver et vais manger un morceau. Dans un resto italien. Où ils ont un four a bois. J’e déguste un sandwich au fromage, avec du vrai pain cuit au four. Un délice. J’mange léger, il est déjà 15h. Mais j’ai envie d’un petit dessert. Je vais à la fabrique de chocolat et me prend un cookie. Ca coute un bras ici, et c’est le moins cher. Il est délicieux : noix de pécan, morceaux de chocolat. C’est court mais intense. 

Je retrouve les loulous. Et c’est parti pour randonner. Quand j’vous dis qu’on ne se pose jamais. Haha. Premier chemin. 




Une vieille dame nous arrête, c’est 6dollars. Ah oui, on s’embête pas Martine. Il est trop tard ce soir, pour faire la boucle de toute façon on verra demain. On retourne au village, et j’demande à un type s’il y a des randons gratos. Non. A part une, vers les casacades. Cimer Albert. Donc ici, oui c’est le paradis, mais des gens qu’ont du pognon quand même. 
Donc on file sur le chemin des cascades. Ca grimpe sévère mais c’est joli. Il y a des oiseaux, des papillons. Et ce vert avec la rougeur du chemin de terre, c’est sublime. On ira pas jusqu’en haut, la nuit commençant à tomber. Coucher de soleil sur les montagnes. Cool. 















On veut se manger un burger de Quinoa en rentrant, mais le bouiboui est fermé. On va finalement dans le resto où j’ai mangé ce midi. Je reprend un sandwich à emporter, et eux une pizza. Super bonne. On se prend à boire. Et on emmène tout ça dans leur cabane. On déguste tout ça en jouant aux dés et aux cartes. Et puis on fait pas long feu. Je rejoins enfin mon lit chéri. 

Le lendemain, on se rejoint à 7h30 pour le petit dej de l’hotel. Il est bon mais a un gout de trop peu. Au milieu des colibris et des orchidées. On est quand même pas mal. Il y a un beau soleil. On va aller gambader dans la forêt un peu. On décide quand même d’aller faire la randonnée de Martine. On marchera la bas quatres bonnes heures, soit un peu plus de 7km. On apercevra quelques toucans en vol, des coq de roches, des pic vert, et autres petits oiseaux. Les papillons sont au rendez vous aussi. Notamment plusieurs avec des ailes transparents. Sublimes. Les chemins sont super jolis. On profite bien. 


















A l’arrivée, la fille de Martine (en vrai elle s’appelle pas Martine, mais j’aime bien.) nous offre un jus de fruits frais. On matte les colibris et les autres oiseaux de la maison. On est rincés. 

On n’a plus de pattes, mais on est contents. Le midi, on va manger notre fameux burger de Quinoa. Il est super bon, mais est servi tout seul. C’est un peu léger pour nos petits estomacs. On va donc dans un autre endroit pour manger des frites. Les grosses bouffes. 

On rentre un peu à l’hotel. A peine le temps de se poser, que c’est l’heure d’aller faire du tubbing. Le tubbing en gros c’est 7 ou 8 gros gentes de tracteur accrochées ensemble en étoiles avec lesquelles tu vas sur l’eau. On sera que tous les trois pour l’activité. On va sur la rivière à l’arrière du pick-up de Monsieur Marcel-blanc. Ca secoue. 




On arrive là bas, tous à poils. Et c’est parti. Ca va pas aussi vite qu’on pensait car c’est la saison sèche. La rivière est donc au plus bas. Le courant est moins fort. Mais on ricane quand même. Le mec se donne à fond. Et un coup de patte ici, et vas y que j’te tourne l’embarcation, et que je contourne cette pierre, et que jévite les branches. C’est 20 minutes, mais il doit en chier. Son marcel est trempé, pénard le concours de Tshirt mouillé. 
A l’arrivée, on descend tous du tubbing. OPhé nous dis qu’elle a perdu son bas de maillot. En fait il s’est juste défait. Pour le coup, l’expression « Ca claque sa chatte » prend tout son sens. Haha. On est tous morts de rire. Un fou rire qui nous durera tout le long du chemin. Aujourd’hui, c’est pas moi Daniel. 

On se douche à l’hotel. Et on décide d’aller à la fabrique de Chocolat pour le gouter. On se prend chacun un chocolat chaud, et un bout de gateau. Moelleux au chocolat pour les amoureux, et un brownie pour moi. Petit moment de bonheur. On traine un peu ici. Et on file, à un autre endroit pour un concert de grenouilles ce soir. Une chienne noire commence à nous suivre. Elle nous lâchera pas de la soirée. Elle vient avec nous jusqu’au lieu du concert. Du coup, je lui donne un petit nom : Maracuya. Pour qu’Ophé se rappelle du mot. Haha. On se perd un peu pour arriver à la cabane aux grenouilles, mais on arrive à l’heure. On nous sert un petit verre de vin rouge pour attendre. Sympa l’accueil. J’en sors le saucisson. 

La visite se fait de nuit. Les grenouilles chantonnent. C’est beau. On voit pas mal de grenouilles, à notre grand désespoir toutes marrons. Mails elles sont trop choupis. Mais il y a aussi des araignées et autres insectes variés. La visite est super interessante. 







Maracuya nous suit. On se fait engueuler par le guide. Nous disant de l’attacher parce que ca peut plus durer. Mais elle est pas à nous mon vieux. Haha. Je suis morte de rire. 
On rentre avec elle à l’hotel. Petites parties de cartes et jeu du « Qui suis-je? ». On est crevés, c’est pas concluant. 
Je vais dodo, et Maracuya me suit et se couche au bout du couloir. Malheureusement, le connard de caniche de l’hotel l’a probablement dégagée. J’ai entendu des aboiements au début de nuit. Et le lendemain matin, Maracuya n’était plus la. Tout le monde m’abandonne quoi. 


Mardi 25 aout et mercredi 26 aout 2015.