lundi 26 octobre 2015

Merci à vous ..

Parce que le plus important dans mon voyage, c'est pas les paysages, la bouffe ou le nombre de kilomètres que j'ai parcouru. Mais ce sont les rencontres que j'ai pu faire. Et j'voulais partager ça avec vous. Oui, je kiffe être toute seule dans la montagne et reste bouche bée devant ce grand lac turquoise. Oui j'me régale avec ces nouvelles saveurs et ces fruits si juteux. Mais ce que je préfère c'est partager des moments de bonheur (..ou pas) avec les populations locales (..ou pas).

Il y a d'abord ces rencontres fortuites. Celles à lesquelles tu t'attends pas, et qui sont les meilleures. Ce sont ces deux petites filles curieuses de t'entendre parler une autre langue dans un parc. Avec qui tu passeras une bonne heure. Qui te feront rire et qui te toucheront quand elles te demanderont "Si maintenant vous êtes copines ?" . C'est cette vieille femme qui tisse son chapeau pour gagner un peu sa vie. Qui t'apprends les bases du tissage. Qui te demande où est ton mari et ne comprend pas bien ce que tu fais ici. Qui te proposera de rester dans le village pour t'apprendre plus et te trouver un époux. C'est aussi, Etelvina, son sourire, ses quatre-vingt ans et son café. Où tu passeras la journée à trier les mauvais grains, des bons. Où elle te servira plus de café que tu n'en as bu dans ta vie entière. C'est ce jeune guitariste qui te prendra en stop et avec qui tu passeras un super moment. Ce sont ces enfants et leurs yeux tristes parfois. Et particulièrement Deyson et son sourire malicieux. Les câlins, les jeux, les tours de hamac. Et bien, d'autres.
Source : Stefi. 

Il y a aussi ces rencontres prévues. Grâce au couchsurfing. Où tu te demandes toujours comment ça va se passer. Si vous allez bien vous entendre ou non. Même au bout du dixième, il y a toujours cette petite appréhension. Et le premier contact se fait, naturellement. Ce sont ces partages de cultures, d'avis et de recettes. Ces fous rires quand on ne se comprend pas. Ces rencontres que tu n'aurais peut être jamais fait dans la vraie vie. Cet artiste avec qui tu fleurteras. Ces cours de tango, de salsa. Ces films partagés. Ce jeune inconnu avec qui tu partageras ces fous rires au cinéma et avec tu feras des randos. Avec qui tu iras camper au sommet d'un mont qui n'en finit pas de grimper. Avec qui tu feras des tests culinaires .. plus ou moins réussis. Et qui deviendra ton ami. Ce mec tatoué, avec une telle joie de vivre. Qui te fera découvrir les folies de Cali et avec qui tu mangeras bien plus que de raison. Ce pote de rencontre qui t'accueille chez lui comme à la maison. Et avec qui tu créera de vrais liens d'amitié. Où tu te sentiras comme à la maison et avec qui tu mangeras les meilleurs repas de ton voyage. Cette jeune fille pétillante qui te fera partager son lit, ses doutes et ses amourettes. Ce trentenaire, amoureux de la nature et de la vie, qui te fera reprendre confiance en ton voyage. Ce couple et leur petite fille de quelques mois, que tu admireras et que tu aimeras tant. Ce beau brun tatoué pour qui tu auras le coup de foudre. Et bien, d'autres.

Source : Sophie Aniela.

Source : Dario Paredes. 

Et il y a les autres voyageurs qui tu rencontres en route. Dans les hostals ou les volontariats. Ce couple d'argentin et cette suisse dans cette maison dans la prairie dans la montagne. Vos repas au coin du feu. La salsa choké ou les gâteaux à la poêle. La parilla du samedi soir et nos chorégraphies endiablées. Ces deux potes français en vacances avec qui tu galèreras au pied du Chimborazo. Ces cuisiniers colombiens avec qui tu feras des crêpes, débarrasseras les tables. Ces deux amies argentines et leur magnifique énergie. Leurs cadeaux. Tout ce qu'elles t'ont appris. Et leurs sourires contagieux. Cette amie anglaise, qui te ressemble tellement. Avec qui vous partagerez vos façons de voir la vie, nos projets et des jeux de cartes. Ce jeune américain et sa fabrique de bière. Son accueil incomparable et vos pâtes carbo.
Et il y a les autres, ceux d'internet. Des rencontres virtuelles, autour d'une même passion : le voyage. On te demande des conseils, ou vous essayez de vous retrouver parce que vous êtes sur le même continent. Et un feeling qui passe. Vous prenez des nouvelles de vos vies respectives, alors que vous ne vous êtes jamais vu. Et c'est touchant.Touchant de voir qu'il y a tant de gens bien, sur Terre. Et si proche de toi.
Source : Clari

Source : Stefi 

Mais, comme la vie n'est pas que licornes et pandas tout doux, il y a aussi les mauvaises rencontres. Plus rares, heureusement. Ce grand mec, à 3 heures du mat' qui vous braque avec son flingue pour un peu de blé et un portable de merde. Ce connard en slip qui te propose des trucs indécents. Cet inconnu qui t'a volé ton sac à dos. Cette morue a qui ça coute visiblement trop de te faire un sourire.

Mais finalement, ces mauvais souvenirs sont tellement peu de choses à côté de tout le reste, qu'on les met de côté. Pour avancer et continuer de vivre cette aventure que tant t'envient. Alors non, tu n'oublies pas. Tu apprends de ses erreurs, pour ne pas que ça se reproduise. Tu deviens plus vigilante et probablement plus forte. Parce que non tu n'es pas une petite fille fragile. Que tu sais (plus ou moins certes) ce que tu veux. Et ce que tu veux, c'est profiter de ta vie comme tu l'entends. Fuck les enfoirés, les voleurs, les harceleurs, les pourritures. Toi et ta bonne énergie, vous les emmerdez. Et ils te font rire même. Parce que c'est sûr, que le karma c'est comme un frisbee. Quand au retour tu te le prends dans la face, tu douilles.



Et je voulais terminer cet article, en remerciant aussi mes amis, les vrais, ceux qui sont là malgré la distance et ma famille. Qui quand ça va pas fort sont toujours là pour me soutenir, me dire qu'ils sont fiers de moi et qu'il faut que je continue le chemin même si je leur manque. Je suis fière de vous avoir dans ma vie. Merci d'exister et de me rendre heureuse. <3

Lundi 26 octobre 2015

Street art # Cuenca.

Parce que non j'aurai pas un mauvais souvenir de Cuenca malgré ce vol à main armée. Parce que finalement j'y ai trouvé un vrai ami. Parce que c'est une jolie ville. Parce que le coucher de soleil y est magnifique. Parce que j'ai rencontré un super copain chien. Parce que l'art est très présent. Dans les bars, dans les boutiques et sur les murs de la ville. Et j'voulais vous faire partager ça.







































 Ciao Cuenca, je continue ma route <3

mardi 20 octobre 2015

Oui, j'ai changé mais ..

Après presque six mois de voyage, c'est sûr que je sens qu'il y a des changements qui s'opèrent. La plupart tous bons. Et j'me sens bien et heureuse d'avoir fait ce choix.

Oui, aujourd'hui je prends plus de risques. Je me mets plus en danger. Je prends ce bus sans savoir vraiment où je vais.  Je vais faire cette randonnée toute seule avec quasiment rien à manger et à boire. (Inconscience, vous avez dis ? C'est pas faux.) Je fais confiance aux gens. Je fais du stop sans savoir sur qui je vais tomber. Je donne des sourires à qui veut bien. Je chante devant une classe bondée. Je danse sans me soucier s'il y a du monde sur la piste. Je dis ce que je pense et peut importe si les autres ne sont pas d'accord.
Mais au fond, je suis toujours la jeune fille flippé de la vie. Et si personne ne me prenait en stop ? Et si je ne trouvais nulle part où dormir ? Et si je glissais sur cette pierre ? Et si on ne s'entendait pas avec ce Couchsurfer? J'me pose toujours des milliers de questions, toutes plus abruties les unes que les autres. J'ai peur, souvent. Je doute. J'me demande si je continue ou si je rentre. Avec le boulot, la maison, le Kangoo et le labrador. J'me demande ce que je viens faire là.  Et puis, j'me rappelle cette rencontre dans ce parc ou ces rires avec ces couchsurfers. Ces paysages. Ces sourires. Ces fous rires toute seule.

Si je m'écoutais, j'en serais là. Haha. 
Oui, j'ai toujours des idées toutes plus folles les unes que les autres. Elever des chèvres et faire mon fromage. Ouvrir ma boulangerie. Apprendre à jongler. Me faire piercer, tatouer. Faire des cours sur l'environnement à des gamins. Faire des activités manuelles avec eux. Apprendre tel ou tel instrument. Chanter dans la rue. Vendre de la bouffe. Apprendre le tango argentin. Me faire des dreads. Devenir une bloggueuse professionnelle. Faire tel ou tel projet photo. Ecrire un livre. Et j'en passe. Oui, j'ai des idées mais pas de pétrole. Haha. La dessus, j'ai pas changé non plus. Mon esprit fourmille d'idées, mais j'en réalise peu. Pourquoi ? J'ai toujours mes vieilles peurs irrationnelles.  Peur de me planter, de me prendre des gamelles. Le pire, c'est que je sais que quand tu tentes des choses avec tout ton coeur, ça marche. Je l'ai testé moi même et je l'ai vu chez les autres. Mais, souvent ma peur me paralyse. Et je ne fais finalement rien. Je ne perds pas espoir et me dit que je vais réaliser quelques uns de ces projets, ceux qui me tiennent le plus à coeur.

Source : Diglee. 
Oui, aujourd'hui je me fiche de ne jamais changer de fringues. De porter toujours le même jean qui commence sérieusement à s'user.  De devoir raccommoder mes chaussettes. De sortir démaquillée, à peine lavée. De partager un lit une place avec un couchsurfer. De dormir par terre. Dans le bus. De ne pas avoir d'eau chaude. De ne manger qu'une banane pour repas. De ne plus manger de fromage, de pain et autres délices français. Mais, au fond, je l'aime mon confort et ma petite routine. Et j'ai du mal à quitter cette maison dans laquelle j'me sens si bien. Cet oreiller, cette couverture, cette douche chaude, ce wifi. On s'habitue vite à tout ça. Et même, si on sait très bien qu'on vit parfaitement sans tous ces trucs superflus et bah ca nous rassure. On retombe vite dans le modèle qu'on nous a appris depuis notre naissance. J'étais une consommatrice effrénée avant de voyager. De ce côté là je vais mieux. Mais j'ai toujours du mal a résister à des petits plaisir come un bon gâteau ou une bonne tarte, une douche chaude, un bon film et un lit douillet. Et puis, je regarde les prochains pays que je ne connais pas. Cette montagne, ce lac, ces plages .. et je me dis que j'ai envie de découvrir tout ça. Et de rencontrer encore d'autres gens merveilleux. Et l'envie de l'aventure reprend le dessus.

Donc oui aujourd'hui, on peut dire que le voyage m'a appris quelques trucs. Et j'espère bien en apprendre encore plus. Sur moi, mes capacités et mes limites. Mais j'ai toujours la vieille Rachou qui est là, tapis dans un coin. Prête a ressurgir à chaque difficulté. Pour me dire : "Mais t'es sérieuse la ? On va pas dormir là quand même. Appelle Ricardo, on va au club Med. Et au fait, il y a aquagym à 10h." Je l'écoute presque plus. Et il faut vraiment que j'apprenne à faire plus confiance à mon côté baroudeuse. Je sais que je suis capable et que j'ai plus de capacités que je le pense. Faire confiance à mes instincts. Et de ne plus avoir peur d'essayer, au risque de se planter. Parce que finalement faire des erreurs, ça fait quoi ? Rien à part que t'apprends encore plus. Alors pourquoi ne pas foncer ?

Je sais que cet article est pleins de contradictions. Mais pour moi, aujourd'hui c'est ça mon voyage. Un mélange de découvertes fantastiques et de peurs irrationnelles. D'envie de parcourir ces terres que je ne connais et envie de rentrer auprès de mes proches. Envie de partir au fin fond de la jungle et envie de rester dans mon lit toute la journée à geeker. Envie de rencontrer le monde entier et envie d'être toute seule avec moi même. Parce que oui le monde n'est pas tout rose ou tout noir, alors on fait avec tout ça .. et on peut dire que je suis heureuse en vrai .

Source : Travis Burke. 

Mardi 20 octobre 2015

lundi 19 octobre 2015

Bouffe, concert et ciné.

Ces deux semaines ont été sous le signe de la bonne bouffe, de petits concerts et petits films avec mon vieux Andres. Petit aperçu de ces moments simples, mais efficaces. Une petite pause à Cuenca avant d'attaquer le Pérou.

Ca a donc été de nouveaux plats goûtés :

Le cuy (prononcez couille) : Hé oui, depuis le temps que je croise ces pauv' bêtes embrochés sur les marchés, je n'avais pas encore gouté. Et j'avais bien fait d'attendre. Puisqu'Andres m'a emmené dans THE resto réputé pour ses cuy. Haha. Qu'est ce qu'on se marre.  Et effectivement, une fois raconté l'anecdote de mon vieux cochon d'inde Micky  (Si tu nous r'garde) , on attaque. Et bien, j'anonce : hyper bon. Mais effectivement, il faut qu'il soit bien préparé. La peau croustillante et bien assaisonnée, la chair tendre et goutue. Un délice. Et qu'on ne me dise pas qu'il n'y a rien à manger sur nos petits animaux de compagnie. FAUX. On s'en est partagé un en deux, on en pouvait plus. Le tout accompagné de mote (une sorte de mais : entre le mais bouillie et le pop corn) , de patates dans une sauce aux légumes délicieuse et d'une hochata ( thé composé d'une dizaine d'herbes). Perfecto.




Toutes les photos ont été prises avec mon téléphone tant performant.
Wiko et moi,  vous présentons toutes nos excuses.
Le tamal : Pas fan du tout, cette pâte de mais avec ce ragout de viande à l'intérieur .. Bof. Pas dégueu un, mais trop salé et écoeurant. Pour le petit dej', ça m'a pas séduit.

Le tamal.
Source : http://radioamericahn.net/2013/01/03/el-tamal-es-un-alimento-nutritivo-rico-en-vitaminas-y-minerales/
Le bolon : C'est une boule de verde (ou de maduro) avec du fromage. Ce matin là, pour le petit dej', c'était un bolon de verde frit ! Il était bon, mais j'ai préféré le bolon de maduro cuit au four de Jonathan.
Bolones de fromage, de chorizo et mixte.
Source : http://ecuagringa2014.blogspot.com/2014_10_01_archive.html
L'hamburger végétarien et son délicieux steack de lentilles noires : Au Duende, petit bar-resto végétarien super familial tenue par une Colombienne adorable. La déco est géniale, et la bouffe délicieuse ! J'ai toujours pensé que la bouffe végétarienne était meilleure, car mieux travaillée, mieux assaisonnée. Et ce fucking burger : génialissime!!


Mais aussi, de nouveaux plats réalisés : Oui parce que pendant ces deux semaines avec mon vieux Andres, on n'a pas hésité à faire un remake de Top Chef. Gateau au chocolat à la poelle, empanadas poivrons-bacon-fromage, roses des sables, pain perdu, ceviche, burritos, guacamole, tarte aux fraises, crevettes à l'ail. On s'est fait plaisir ouais. Et on peut dire que c'était plutot un succès !








Et encore, de nouveaux films découverts :

Home, de Yann Arthus Bertrand : Ca a été la claque de mon séjour. Regardez-le. Et si j'ai déjà fait, re regardez le. Et prenez conscience de ce qui se passe sur Terre. De ce qu'on fait subir à la Terre depuis quelques années. J'avais plus ou moins conscience de tout ça, mais sans que ça agisse sur mes actes au quotidien : je ne triais pas mes déchets, passais des heures sous la douche, laissez mes lumières allumées, mes prises branchées, consommais sans me demander d'où venait les produits. Bref, pas glorieux tout ça. Aujourd'hui, c'est con, mais grâce à ce film ma vision de la vie a changé. Et oui, je vais changer. Et j'ai envie de faire partager ça avec le plus de monde possible. Donc de nouveaux projets sont en train de naitre dans ma petite tête. Espérons que ce ne sera pas une lubie de plus !
En complément de ce film, je suis retournée à L'alliance française, pour ce quelques jours sur l'environnement, pour voir le film de Coline Serreau : "Solutions locales pour un désordre global". Regardez-le aussi s'il vous plait. Et consommez différemment. Et si vous êtes agriculteurs, renseignez vus sur ces méthodes qui ne tuent pas les sols et la vie autour. Parce qu'elles fonctionnent. Je vais arrêtez la, mais rendez-vous bien compte que oui, les gouvernements doivent prendre des mesures pour faire évoluer les choses. Mais que nous aussi, on peu agir à petite échelle. J'vous d'mande pas de plus prendre de douche, de devenir végétalien ou de porter des sarouals en coton de boeuf biologique. Non. Mais d'agir avec votre conscience, pour qu'on puisse vivre bien sur Terre et tous ensemble. Nicolas Hulot sort de ce corps. Amen.

Un autre film qui m'a ému. Et oui, je suis tombée totalement amoureuse de Gael garcia Bernal, bon. D'ailleurs si tu me lis : Veux-tu m'épouser ? En fait, non, j'suis pas tombée amoureuse de lui, mais de son personnage. Ernesto Guevarra. Oui le Che, avant qu'il devienne le Che. Haha. Le film, c'est Carnets de voyage, de Samuel Walls. En fait Ernesto, il part avec son pote et une moto usée d'Argentine pour arriver en Colombie, dans une léproserie. Sur la route, au fil des galères et des rencontres, il prend conscience de nombreuses inégalités et injustices. Et, ses idéologies apparaissent. C'est un superbe film sur le voyage. A voir.

On s'est aussi fait un petit concert de Jazz super sympa, avec juste avant un cours de tango argentin. C'est vrai que c'est élégant et que tu le maitrises tu biches 5 minutes. J'ai aussi été lire quelques livres et BD à l'alliance française, et ça fait du bien.

Bref, quelques semaines, remplies de bons moments, de rires, de fainéantises,  de skype, de séries mattées avec ma Chachatte, de recherches sur internet et de prise de conscience. Une petite parenthèse européenne avant de sillonner la route de nouveau. C'est toujours difficile de quitter un cocon qu'on s'est construit sur la route. J'avoue avoir du mal à partir de Cuenca et de la maison d'Andres. On s'habitue mine de rien vite à la routine et au confort. Même si je sais que la suite de l'aventure va être géniale, c'est difficile de se remettre en selle. Et de retourner dans ce monde bourré d'incertitudes, de questions, de peurs. Mais aussi de nouvelles rencontres, de découvertes et nouveaux paysages. De limites toujours repoussées.

Du Vendredi 9 octobre au lundi 19 octobre 2015