vendredi 19 juin 2015

Medellin, la bien aimée.

Bon, c’est décidé. Aujourd’hui je quitte la côte. Quoi qu'il arrive. Je me leverai tranquillement le matin, profitant de la presence de Liseth pour parler avec Maman. Je me préparerai doucement, et irai manger avec Liseth le midi dans le centre. Repas végétarien. Avec un soja cuisiné a merveille, un délice. Très complet. Je me suis régalée. Dans une ambiance douce et sereine. On se quitte avec Liseth. A bientôt j’espère jeune demoiselle pleine de vie. Continue comme ça, t’es merveilleuse. J’me baladerai une dernière fois dans la vieille ville. Et rentrerai au quartier pour aller prendre le bus vers les 16h30 pour être sur d’arriver à bon port à l’heure. 

J’me poste dans la rue principale pour le bus. Un mec en moto taxi me dit que c’est mieux si je vais dans la rue parallèle. Plus de passages. Je m’étais fait la reflexion dans l’apres midi. No souci. 
J’y vais. J’attends un peu. Une demoiselle me dit que c’est mieux si je cherche un peu plus dans le centre. Elle y va justement en taxi, elle me propose de m’emmener. Voila. C’est ça que j’aime ici. C’est ca qui fait de la Colombie un pays extraordinairement génial. LA gentillesse des gens. Merci Claudia de me refaire croire en l’être humain. 
J’arrive au centre. Je demande au premier bus s’il va au Terminal. Oui. Cool. Le mec me compte deux voyages en bus au lieu d’un parce que c’est loin. Ah ok. C’était pas vraiment prévu ça. Bref, tant pis. Rien ne peut altérer ma bonne humeur. C’est clair ? Le trajet durera effectivement trèèèèès longtemps. C’est toujours plus long quand tu sais pas trop ou tu vas.  Je resterai dans ce bus une bonne heure et demi. J’arrive finalement au terminal. Et demande mon chemin. Il y a deux compagnies qui vont a Medellin. Toutes au même prix 120 000. Oh putain. Moi qui avait prévu de négocier ca va être chaud d’la night. J’arrive à un premier guichet. Ca fait très formel, pas évident pour négocier. Je pars perdante. Donc c’est forcément pas gagné. haha. Je tente le coup de la pauvre voyageuse sans le sous. Le jeune homme a l’air triste mais peut pas faire grande chose. Il finira par me faire le billet a 110 000. Toujours ça de pris. Haha. Le même prix que le billet d’avion. Exactement. Temps de trajet 13 fois plus long et prix identiques. Haha. Logique. Mais moi je préfère le bus. C’est plus sympa, et tu vois les paysages. A ce prix la, j’ai le wifi dans le bus et une clim’ polaire. Ils nous passeront même des films. Des films piratés et mal doublés mais plutôt cool. Dont un sur les favelas que jai beaucoup aimé. Je ne saurais jamais le titre. Et non, ce n’était pas La cité de Dieu. J’ai dormi la plupart du trajet. Il m’a paru d’ailleurs trop court. Sur le matin j’aurai bien aimé dormir plus longtemps moi. Haha. 

7h30, j’arrive. Les yeux collés. ET devinez quoi ? J’ai ramené un petit souvenir de Playa Blanca. Une otite . Ouais ma gueule. La première de toute ma vie, faut que je la fasse en Colombie. 

Premières impressions sur la ville. Elle me plait. Elle est relativement propre. Les bâtiments sont jolis. Elle est entourée par les montagnes. C’est beau. Les gens font du sport : ils courent, font du vélo, font de la musculation dans des parcs dédiés à ça. Ca rigole pas de bon matin à Medellin. Haha. 

Julian, un ami de Clémence,  qui est elle même une amie de Tom, viendra me chercher. Il ne peut pas m’héberger, mais vient gentiment au Terminal. La veille il m’a réservée un hôtel dans un coin pénard, pas trop cher. Le mec adorable quoi. Il paye le taxi, m’accompagne jusqu’à l’hôtel Palm Free. C’est petit, cosy. Je partage une chambre avec trois lits superposés. Il y a le wifi, et le petit dej inclus dans le prix. 25 000. C’est un peu plus cher que mes prix mais ca va. 



Je dépose mes affaires, et Julian m’emmène pour que j’aille chez le médecin. Pas loin de l’hôtel, il y a une espèce d’urgence pas vitales. La meuf nous dit qu’il y a beaucoup d’attente, genre jusqu’à 16h. Il est 8h du mat. Tant pis. Julian a une amie pharmacienne, elle nous envoie ce qu’on doit acheter. Amoxicilline en comprimés. Gouttes dans les oreilles. Ca me semble correct. Je m’en sors pour pas si cher.  J’espère que ça va me soigner. Il finit quand même par me laisser, faudrait peut être aller bosser Monsieur Julian. Haha. 

Je m’installerai tranquillement, prendrai une douche bien méritée. Un miroir avec lumière intense. Oh putain, ils sont à moi tous ces ch’tars ? Cimer. La plage c’est définitivement pas fait pour moi. Haha. Trop contente d’avoir une vraie connexion j’appelle la famille. Vers 11h30, Julian me demande si je le rejoins pour manger. Ouais carrément. Faut juste que je trouve comment, j’ai pas trop examiner les plans. Il me dit de prendre le taxi. Ca me fait chier mais faut que jy sois dans moins d’une demi heure pas trop le choix. 13 000COP de taxi. Yahou. 

Nan, ca va, je tape pas trop dans le budget. *JOKE* Maman prépare la chambre, je rentre demain. Haha. Nan Maman, c’était une blague. Range les draps. Voilaaa. Doucement. 

Je le rejoins en plein quartier du Poblado, dans un centre commercial. Le quartier des backpackers parait-il. J’en croiserai pas un. J’me dis qu’on va manger au KFC, merde, moi qui voulais manger typique. Mais non. Il m’emmène dans un petit resto cosy. Et on se prendre deux bandeja paisas. Mais des petits. Mouliné de viande, frijoles, avocat, morceaux de porc genre ventrèches en cube, bananes plantains, oeuf au plat. La vie, la vraie. Avec un jugo de lulo. Perfecto. On discutera de pleins de trucs. C’est un calme le Julian. La fête c’est pas trop son truc, il parle toujours calmement, avec sa grosse voix grave, sa barbe noire et ses yeux foncés. Et son accent à couper au couteau. haha. C’est compliqué pour que je comprenne ce qu’il me dit. Mais on y arrive. Il m’invite. Et m’emmène dans une petite boutique qui vend des feuilletés roulés. A la cannelle. Et a l’arequipe. Une tuerie. Oh my god. Ca c’est du postre. L’arequipe c’est un espèce de dulce de lèche. C’est bon. 

Il m’abandonne la, faut qu’il retourne bosser. Fin de la pause déjeuner. Abrazo. A plus dans le bus. 






Je me ballade dans le quartier du Poblado. C’est sympa. Et Médellin me parait super calme. Il y a du traffic, mais les gens sont plus calme. Ils ne klaxonnent pas comme des fous. Et les gens dans la rue sont posés. J’me dirai qu’ici y a les avantages de la ville, mais la douceur d’un village. Je trouve le métro. Haha. Après Zazie, Tata dans le métro. Il y a que deux lignes. Pas trop compliqué. Et puis on s’est entrainés a Paris avant de partir, un les copains? 

Moi et mon otite, on file dans le centre historique. Et rapidement je tombe sur la place Botero. Elle est jolie. Le centre est plus animé que le Poblado. Tout le monde discute dans les rues. Comme si tout le monde se connaissait. Ca rigole. Il y a de la musique. Des vendeurs ambulants partout. Ca bouge. La place est très jolie, remplie de monde. Des enfants qui jouent, des vieilles personnes sur des bancs, des familles qui posent devant les statues. Ca renforce mon idée qu’ici c’est un peu comme un village. Tout le monde à l’air de se connaitre. J’irai faire un tour au marché, achèterai des jus de fruits tout fait en poche. Mura y Guanabana. Je reprendrai le métro pour rentrer un peu me poser. Je ne me perds pas. Hahah trop facile. 






















Sur le chemin du retour je vois que ce soir, il y a Colombie-Brésil qui se joue. A 7h. Cool. 

Un couchsurfer, Cesar, est okay pour qu’on se rejoigne. Je l’attendrai un peu. Mais n’ayant pas vraiment de ses nouvelles j’irai me matter le match à l’exito du coin. L’exito c’est un super marché. Et en fait ils avaient installés une télé et des chaises en plastiques devant. Tout le monde avait sont petit maillot de Colombie. Tout le monde a fond. Le match se passe bien. La Colombie domine clairement. A chaque occasion de le Colombie, les gens crient, se prennent la tête dans les mains. Ouuuh. Et 37e minute, but de la Colombie. Liesse totale. Tout le monde se lève, se prend dans les bras, crie de joie. Pfiou. Bonheur à l’état pur. C’est beau. La mi-temps arrive vite. 

Je pars à la recherche d’un petit truc à manger. Et sur qui je tombe ? Mon bon vieux Julian qui est là. Il m’avait appelé un peu plus tôt dans la soirée mais je ne comprenais pas ce qu’il me voulait. Haha. Je m’achète un petit croissant au jambon et fromage. Et je craque sur une part de gâteau au chocolat. En plus Julian m’a ramené un petit pot d’arequipe. Trop choupi. Il me dit qu’il veut rejoindre un pote à lui qui pourrait peut être m’héberger. Sympa. On regardera la deuxième mi-temps la bas. Posey. Il n’y aura pas d’autres buts. Mais beau match. La Colombie a gagné. Quand le coup de sifflet final arrive, on entend au loin des klaxons. Les gens sont contents. On passera la soirée à l’appart à discuter et a rigoler. On essaiera d’aller danser un peu, mais la fatigue me rattrapera. Thomas me raccompagnera à l’hôtel en taxi vers 00h00. Il me proposera de dormir chez lui pour plus de confort. Mais j’ai payé la chambre déjà. Peut être demain. 


Les gens avaient plus ou moins raison. Les gens sont beaux ici. Et sympas. Ce qui ne gâche rien. 

Mardi 16 et mercredi 17 juin 2015

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